Ancien sanatorium de Bergesserin

L'objectif est triple : rétablir la sécurité sur un site qui était devenu de "non-droit", préserver un bâtiment emblématique du XXe siècle et l'inscrire dans la vie économique et sociale de notre territoire. Cette réhabilitation s'inscrit dans une logique d'économie circulaire, de valorisation des savoir-faire, et de revitalisation, en créant un pôle d'activité, de culture et de convivialité au c½ur du Clunisois rural. Pour cette première tranche, les travaux débutent avec le remplacement des fenêtres de l'ensemble de la façade principale du Sanatorium, dans le respect de son architecture caractéristique du début du XXe siècle.

Construit entre 1919 et 1952, le Sanatorium de Bergesserin a été conçu pour accueillir des patients atteints de tuberculose. Pendant plus de 50 ans, il a été un lieu de soin et de convalescence, offrant à des milliers de malades un cadre apaisant et salubre. Depuis 2021, grâce à des chantiers participatifs et à la mobilisation de bénévoles, un travail important de nettoyage et de sécurisation a été mené, permettant déjà l'installation de plus de 20 structures économiques, artisanales, et artistiques. Des travaux majeurs de réhabilitation, notamment la réfection de la toiture en 2024-2025, ont déjà permis de protéger durablement le bâtiment et de lancer sa transformation.

A l'initative de la Communauté de communes du Clunisois, en liaison avec la commune de Bergesserin, la Fondation du patrimoine et l'association InCluniso, ce site exceptionnel devient la "Maison de la Transmission du Geste". La Fondation du patrimoine apportera un financement complémentaire proportionnel au montant de la collecte, renforçant ainsi l'impact de chaque don. Chaque contribution, qu'elle soit modeste ou importante, participe directement à la sauvegarde et à la renaissance de ce patrimoine unique. Les dons sont déductibles des impôts et s'accompagnent de contreparties : invitations à des événements, visites privées, visibilité sur les supports de communication, présence sur le « Mur des donateurs ».