Le projet : créer des enclos de végétation pour renforcer la flore endémique du site
L’anse Rodrigue a été soumise à l’étalement urbain en arrière-côte et souffre du surpâturage d’espèce domestiques divagantes, notamment des chèvres, ainsi que de diverses agressions tout au long de l'année : arrachage, piétinement, mutilation des arbres, destruction des racines par les feux au sol.
Le projet cherche à lutter contre l’érosion des sols et de la végétation en créant cinq enclos de régénération protégés des cabris. Des espèces endémiques seront plantées comme le Pompon rouge, la patate bord de mer, le gommier rouge ou la tiraille, et les ganivelles de protection en bord de mer seront adaptées au passage des tortues. Un plan de régulation des cabris sera mené ultérieurement avec un suivi de l’évolution des plantations.
- Juillet 2025
Sélection au programme Patrimoine Naturel et Biodiversité de la Fondation du patrimoine
- Septembre 2025
Début des travaux
- Décembre 2025
Fin du chantier de création des ilots de végétation
Le lieu et son histoire : une plage naturellement protégée et un havre de biodiversité
Situé au Sud de l’île de Terre-de-Haut, dans l’archipel des Saintes lui-même située au Sud de la Guadeloupe, le site de l’anse Rodrigue est un écrin naturel de biodiversité. Au vu de la richesse de sa faune et de sa flore, l’ensemble du territoire de l’île est d’ailleurs un site inscrit depuis 1986. Encadrée par deux falaises parallèles la protégeant des courants et de la houle, c’est un écosystème relativement préservé accueillant le nichage d’oiseaux comme le pélican brun ou le fou à pied rouge mais également des lieux de ponte de tortues. Identifié comme Espace Remarquable du littoral, le site a fait l’objet d’une convention de gestion entre le Conservatoire du Littoral et la commune pour sa préservation.