Gonfler deux voiles latines en oreilles d'Annecy pour une barque historique !
Les barques à voiles latines, appelées également « brick » servaient au transport de marchandises. Grâce à de nombreuses recherches, des plans caractéristiques de la barque Espérance II, ayant navigué sur le lac d'Annecy entre 1911 et 1930, ont pu être dégagés et un projet de reconstruction à l’identique de l’Espérance II a vu le jour. Grâce à vos dons, la coque du navire a pu être achevée et les voiles latines se sont hissées sur les mâts, permettant à l'Espérance III de prendre le vent et naviguer sur le Lac d'Annecy.
L'association Espérance III poursuit son appel aux dons pour contribuer au financement du bastingage de la Barque Espérance III. Le chantier n'est pas terminé, vos dons sont précieux pour permettre de finaliser la reconstruction de cette barque historique !
Si Esperance III aura besoin de vent demain, elle a encore besoin de vous aujourd'hui ! Faites un don pour terminer la reconstruction d'Esperance III et offrez lui un nouveau souffle !
Espérance III, un enjeu patrimonial et environnemental de la ville d’Annecy
LES VOILES LATINES : UN PATRIMOINE INESTIMABLE
L’utilisation des voiles latines remonte à la fin de l’antiquité ; elles furent les voiles des pêcheurs, des marchands et des contrebandiers. Présentes depuis des siècles sur tout le pourtour méditerranéen, felouques du Nil, tartanes provençales, galères vénitiennes, elles sont arrivées jusqu’aux lacs alpins. Leur invention révolutionna à jamais les échanges commerciaux et culturels entre les peuples. Les voiles latines représentent un patrimoine inestimable qu’il faut à tout prix sauvegarder et, pour cela, restituer.
ESPERANCE III, UNE BARQUE HISTORIQUE ET PATRIMONIALE
Avant d’être un espace dédié aux loisirs, le lac d’Annecy a connu une période d’intenses échanges de marchandises. Elles étaient transportées sur des barques à voiles latines, dites « brick », identiques à celles que l’on peut aujourd’hui croiser sur le lac Léman. Certains historiens datent l’apparition de ce type d’embarcation, sur le lac d’Annecy au début du XVIIIe siècle.
Les constructeurs navals du Léman se déplaçaient pour installer des chantiers provisoires sur les rives du lac d’Annecy et adaptaient leurs modèles de barques aux spécificités du lac alors plus petit que le Léman et plus facilement sujet à des changements de vents. L’une d’entre elles, Espérance a été exploitée par une célèbre famille de bateliers de Saint-Jorioz, les Beauquis. Elle a navigué sur le lac d’Annecy au milieu du XIXe siècle. Elle a finalement été remplacée par la Comète en 1884, puis par l’Espérance II de 1911 à 1930.
Construire Espérance III c’est mobiliser la population et les acteurs institutionnels autour d’un projet fédérateur, dans le but de les sensibiliser à la préservation du patrimoine et au respect des milieux aquatiques de montagne.
Espérance III : une association soudée autour du projet
Depuis 2002 une forte mobilisation des montagnards s’est faite concernant la protection et le respect de l’eau en montagne, bien commun, confronté aux changements climatiques et sociétaux.
Redonner une troisième vie à l’Espérance, c’est l’objectif que s’est fixée l’association Espérance III créée pour l’occasion, afin d’ajouter une valeur patrimoniale et symbolique forte à cette mobilisation sur le thème de l’eau.
Très local, ce projet mobilise toutes les entreprises Haut Savoyardes. Il suscite également un grand engouement de la part des offices de tourisme du Lac d’Annecy. Une énorme campagne de communication a été lancée afin de sensibiliser le maximum de personnes autour de la reconstruction. On peut ainsi trouver des encarts publicitaires pour le projet sur les bus de la ville d’Annecy.
Cette reconstruction à l’identique de l’Espérance II va redonner vie à un patrimoine lacustre disparu et comblera un manque évident. Une entreprise de cette envergure entraîne l’adhésion de tous : entreprises, élus de tous bords, services administratifs, particuliers… elle mérite donc d’être largement soutenue.