Le projet : réhabiliter les lieux afin de les remettre en activité
Le climat humide amazonien, les champignons et les nuisibles ont partiellement ou totalement dégradé les infrastructures d’origine en matériaux naturels et des couvertures en tôle ont remplacé le bâti traditionnel. L’architecture ovoïde kalina qui abritait l’écomusée, le carbet Okatalawan/Tatou (peuple wayampi) qui abrite les sanitaires, les carbets d’hébergement qui servent aussi aux ateliers d’art traditionnel et l’infrastructure de la cuisine, tous avec des toitures traditionnelles à l’origine, doivent être réhabilités.
Le programme de travaux envisagé pour la remise en activité complète du site consiste en :
- La restauration en reconstruction du bâtiment de l’écomusée ;
- La reconstruction des carbets d’hébergement ;
- La rénovation des charpentes et couvertures traditionnelles des carbets des sanitaires et de la cuisine.
- Septembre 2025
Sélection par la Mission patrimoine, portée par Stéphane Bern
- Mi septembre 2025
Début du chantier de restauration
- Mars 2026
Fin du chantier
Le lieu et son histoire : un représentant des communautés amérindiennes de la forêt amazonnienne
Situé à Kourou, dans un cadre de végétation luxuriante, le Centre amérindien Kalawachi a été créé pour représenter, dans le Nord Guyane, les principales communautés amérindiennes présentes dans la forêt amazonienne. De fait peu visibles, l’association Kalawachi offre ainsi au public l’expérience de l’architecture et des traditions de vie de ces communautés. Née à la fin années 1990, la structure a mis en place un écomusée afin de diffuser ce patrimoine au public scolaire et aux touristes, notamment en raison de sa proximité immédiate avec le site archéologique amérindien des roches de la Carapa, dont la redécouverte officielle date de 1992 après des siècles d’oubli.
La mobilisation : valoriser le patrimoine amérindien !
La réfection des infrastructures traditionnelles du centre permettra la reprise des activités d’hébergement en hamac ainsi que de l’offre de restauration.
Des ateliers artistiques basés sur des savoir-faire ancestraux valorisant le patrimoine amérindien (vannerie, tatouages au génipa, gravure sur calebasse, etc.) sont également régulièrement organisés sous le grand carbet d'accueil. Des journées ou demi-journée pour les groupes pourront à nouveau être organisées, avec des activités récréatives basées sur des mini-jeux à thème.
Un sentier de découverte avec un guide amérindien familiarise également les visiteurs aux fonctions des différentes plantes vivrières et médicinales de la pharmacopée traditionnelle, et souhaiterait inclure dans son itinéraire la mangrove attenante.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ UNITED, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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