Le projet : Sauvegarde d'une chapelle en péril
Malgré les efforts de la commune pour l’entretien, la toiture se dégrade et a un fort besoin de rénovation (tuiles gelées, chevrons qui se sont abaissés...), à l’intérieur le plafond se dégrade par endroit. Son état aujourd’hui nécessite des travaux au-delà du simple entretien.
La restauration porte sur la rénovation de la charpente et de la couverture et la réfection par endroits du plafond. Dépose de l’ensemble des tuiles et des chevrons trop abimés, de la mise en place d’une couverture avec tuiles romanes, de maçonnerie en pierre entre les chevrons pour éviter l’entrée des pigeons qui y font actuellement de gros dégâts et la reprise des lattes et plâtre du plafond intérieur (uniquement sur 2 endroits).
- Mars 2023
Début des travaux
- Juillet 2023
Fin des travaux
Le lieu et son histoire : Une chapelle, symbole cultuel de la ville
La chapelle, construite vers l’an 1 000, est située à Beauregard et Bassac plus précisément au lieu-dit Bassac, un peu à l’écart de la vallée de la Crempse et de l’ancienne voie romaine qui allait de Vésone à Agen.
Au Moyen Age, lieu cultuel considérable, son pèlerinage était un évènement important. Aujourd’hui encore, des fidèles le perpétuent tous les 1er dimanche de septembre.
Chapelle romane, elle a conservé sa nef, son clocher mur, son porche du XIIe siècle, son portail en archivoltes, ses 2 chapelles latérales en forme de croix latine dont le bras gauche est occupé par une chapelle dédiée à la Vierge dont la statue est en pierre polychrome du XVIe siècle, vêtue d’une robe noire d’où son nom de Vierge Noire.
Pierre de Beleyme, célèbre géographe, né à Bassac en 1747 y fut baptisé.
La mobilisation : Une commune et ses habitants engagée autour de la chapelle de la ville
La commune a toujours assuré l’entretien de la chapelle : petite maçonnerie, suivi de la toiture, entretien intérieur et extérieur... Un habitant de Bassac menuisier retraité a refait, gracieusement, le petit portail en bois.
Suite au départ à la retraite de l’employé communal ces fidèles se chargent de l’entretien intérieur. Un jeune chasseur de la commune vient régulièrement effrayer les pigeons qui la dégradent. Un groupe de fidèles perpétuent le pèlerinage de septembre (plus de 60 personnes cette année).