Le projet : la suite des travaux de restauration
A Douai, dans le département du Nord, le lycée Jean-Baptiste Corot s'est installé dans un ancien collège de bénédictins anglais établis dans cette ville à partir de 1593.
Une chapelle dans un lycée public, ce n'est pas si courant... Encore moins quand il s'agit d'une chapelle dessinée dans les années 1840 par un précurseur du néo-gothique en Angleterre, ayant travaillé sur le chantier du Parlement de Londres reconstruit après l'incendie de 1834 ou encore du château de Windsor !
La Région, propriétaire des lieux a déjà oeuvré à la sauvegarde de cette Chapelle : la toiture a été entièrement refaite et une mise hors d'air et hors d'eau a été réalisée. Le rez-de-chaussée a été réhabilité en espace polyvalent dédié à l'éducation artistique.
Toutefois, pour préserver cet édifice exceptionnel, un nouveau chantier est aujourd'hui indispensable. Sont nécessaires : une réfection de la Chapelle, de ses vitraux, de ses sculptures et de son mobilier.
- 1974
La Chapelle est inscrite au registre des monuments historiques
- 2021
Des travaux sont réalisés pour conforter la Chapelle : sur les réseaux d'assainissements, sur les fondations, sur les fissures intérieures du rez-de-chaussée, un diagnostic de la toiture est établi
- 2022
Les travaux se poursuivent : les pierres extérieures et les fissures intérieures sont reprises, une réfection globale de la couverture est réalisée
Le lieu et son histoire
Les premiers bénédictins anglais s’établissent à Douai en 1593 et développent le premier noyau de la communauté puis le collège. L’installation des bénédictins anglais est l’occasion d’édifier une chapelle commune au collège Saint-Vaast et à la communauté. Dédiée à Saint-Grégoire, elle s’élève le long de l’actuelle rue Saint-Benoit et est consacrée le 15 octobre 1611.
Au cours du 18ème siècle, l’établissement compte de plus en plus d’élèves ; en 1770, grâce au soutien financier des familles anglaises, la communauté bénédictine fait construire un grand bâtiment de style classique, appelé "aile de l’horloge", qui reprend l’emplacement de celui édifié à la fin du 17ème siècle. Jusqu’en 1793, la communauté est épargnée par la tourmente révolutionnaire mais le soutien que l’Angleterre apporte aux nations coalisées contre la République entraine son expulsion.
Ce sont des bâtiments identiques à ceux qu’elle a laissés en 1794 dont la communauté bénédictine recouvre la propriété en 1816. L’ancienne chapelle, qui n’a pas été entretenue, est en très mauvais état et finit par être détruite en 1831.
La communauté de Saint-Edmund décide alors de faire édifier une nouvelle chapelle dans le prolongement de l'aile de l'horloge. En 1840, elle confie le projet à l’architecte anglais Auguste Pugin, qui achève les travaux en 1843.
La mobilisation : un engagement local fort pour préserver la Chapelle Saint-Edmund
La Région Hauts-de-France, le proviseur du lycée Jean-Baptiste Corot et son équipe pédagogique sont fortement engagés pour la préservation de la Chapelle Saint-Edmund.
L'objectif du projet de restauration est de transformer cet espace en lieu de visites, de concert, de lectures à voix haute et de rencontres culturelles à destination des élèves et d'un public extérieur plus large en ouvrant le lycée sur son environnement et sur les partenaires culturels locaux.
Votre soutien est indispensable pour permettre aux élèves, aux habitants et aux visiteurs de pouvoir redécouvrir cette Chapelle sous une nouvelle forme.
Les partenaires
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