Colombier à Is-sur-Tille

L'accès à l'intérieur du bâtiment s'effectue par une porte en chêne actuellement très dégradée et qui ne remplit plus son rôle d’étanchéité et de protection du bâtiment. Cela est dommageable car de précédentes restaurations extérieures ont été réalisées entre 1998 et 2002. Cofinancées par la commune d’Is-sur-Tille et le Conseil Départemental cela concernait la restauration de la toiture en laves et de la corniche, réinstaurant le clôt et le couvert de l’édifice, pour lui assurer à nouveau isolation et salubrité. Le remplacement de cette porte est donc plus que nécessaire pour la préservation du dit colombier.

L’échelle mobile et sa structure de bois, n’existent plus dans le colombier que l'on visite actuellement. On ne peut, lorsque ce point est énoncé par le guide-conférencier ; qu'imaginer comment s'effectuait le nettoyage des niches et le prélèvement régulier dans l’élevage. Cet élément central, installé sur deux poutres au dernier rang des boulins, était une échelle tournante ou volante, fixée sur un axe pivotant entre le dallage au sol et la charpente du pigeonnier.

Rue des Tanneries, le long du bief de la forge, qui est rejoint par l’Ignon, on découvre un colombier situé derrière les bâtiments des ateliers municipaux. Bien que l’on ne puisse dater avec certitude sa construction, il est représentatif des privilèges accordés aux seigneurs d’Is-sur-Tille qui se succédèrent entre le XIVème siècle et la révolution. C’est un colombier circulaire sur pied, non attenant à d’autres bâtiments et dont la construction antérieure à 1789, il date vraisemblablement du 17eme siècle. Il est un lieu de visite incontournable dans la continuité de la présentation de l’enceinte protectrice de la ville, avec ses murs de fortification et ses fossés, actuel bief, sur les rives de l’Ignon.

Il se trouve au centre du jardin Germain, près des serres communales, il permet lors de sa visite de présenter dans le prolongement de l’histoire des fortifications de la ville, les us domestiques et seigneuriaux de son époque du point de vue de l'économie locale. En effet on y compte environs 1500 boulins en pierres plates sur 21 rangs superposés à partir d’un mètre environ au-dessus du sol. Cela permettait à 3000 pigeons d’y résider en couple et de s’y reproduire.

Le Colombier a donné son nom à la rue qui y mène et les habitants d’Is-sur-Tille y font référence lorsqu’ils citent ce quartier ; communément appelé : quartier du Colombier.

Fort de cet attachement, le conseil municipal a souhaité associer les habitants et amis de sa ville à la restauration de cet élément patrimonial cher à bon nombre d'entre eux. C'est pourquoi elle organise, en partenariat avec la Fondation du patrimoine, une souscription publique afin de mobiliser des dons en faveur de la restauration du colombier. Nous pouvons tous devenir acteur de cette restauration en faisant un don par chèque ou via le site sécurisé de la Fondation du patrimoine ! Chaque donateur pourra bénéficier d'une déduction fiscale incitative et la Fondation du patrimoine pourra apporter une aide complémentaire en fonction du montant collecté.

Ensemble mobilisons-nous !