Des verrières uniques !
Au cœur du village de Blosseville-sur-Mer, l’église Saint-Martin dite Saint-Lézin a été reconstruite dans sa majeure partie au début du XVIe siècle, en grès et silex, mais elle a gardé une partie de sa nef et la base de son clocher construites en tuf fin XIe - début XIIe siècles, témoignage rare du premier art roman en pays cauchois.
Outre d’originales poteries acoustiques et une belle série de statues, l’église possède de remarquables vitraux, dont une série exceptionnelle dans une église rurale : le cycle de la vie de saint Lézin, probablement unique par son iconographie, datant du dernier quart du XVIe siècle et admiré depuis longtemps. Ainsi Pierre Le Vieil, héritier d’une longue dynastie de peintres verriers, écrivait dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : « Les vitres peintes de la chapelle de la sainte vierge de l’église de Blosseville en Caux, sont de toute beauté & il y en a peu qui approchent de leur finesse. »
Dans le cadre d’un programme de travaux destinés à remédier aux problèmes d’’humidité de l’édifice, pour lequel la collecte est lancée, l’étanchéité des baies vitrées va être refaite. C’est donc une occasion unique de nettoyer, restaurer et protéger l’ensemble des verrières historiques et spécialement celles de saint Lézin.
Un lieu chargé d'Histoire
Petit village rural cauchois, proche de la mer, Blosseville a un riche passé historique comme en témoignent ses trois colombiers. Dès le Moyen Âge, les vicomtes de Blosseville ont joué un rôle important dans la région et au-delà. Leurs châteaux n’existent plus mais l’église reste un témoin de ces temps anciens.
Des recherches sont en cours pour comprendre les liens entre la cour d’Anjou et la vicomté de Blosseville. En effet, hors de sa région angevine, Lézin (Licinius), évêque du VIe siècle, co-patron de l’église, n’est présent qu’à Blosseville. Les verrières, qui lui sont dédiées, racontent des épisodes de sa vie, et mettent en avant son rôle d’évêque, traduisant ainsi les positions de la contre-réforme.
Ces vitraux sont donc un témoignage historique, original et majeur, de grande qualité artistique, que le travail de restauration va permettre de mettre en valeur aux yeux de tous.
Un lieu bien vivant
Outre ses rôles cultuels et historiques, l’église de Blosseville, est un élément du patrimoine vivant. Les habitants y sont très attachés comme en témoignent les fêtes qui y sont célébrées (St Lézin en février, Fête de la Moisson en août). Pour cette fête, les habitants confectionnent des bouquets de blé, lin et avoine, accrochés sur les parois de l’église avec des outils agricoles. Cette décoration reste en place deux mois et attire de très nombreux visiteurs.
La municipalité n’a donc pas hésité à engager les travaux qui s’imposaient pour préserver l’édifice et lui redonner tout son éclat. En parallèle, un livre très complet a été édité par l’association « Blosseville Histoire Vivante ». Espérons que l’intérêt suscité soit le gage d’une forte mobilisation pour soutenir la restauration de ce joyau que sont les vitraux de Saint Lézin.
Merci d’y contribuer !
Vos contreparties
Les contreparties sont à la charge du porteur de projet.
La Fondation du patrimoine se décharge de toute responsabilité en cas de préjudice.
Pour 10€
Inscription sur le registre des contributeurs conservé à la mairie + Invitation à une visite commentée de l'église
Pour 100€
Un opuscule dédié aux vitraux après leur restauration
Pour 1000€
Un objet d'art spécialement créé par l'atelier de vitrail en charge de la restauration des vitraux
Faites un don à ce projet de restauration !
Peu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 950 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.
Mon don
- 10 €
- 100 €
- 250 €
- 500 €
(75 % de l’impôt sur le revenu dans la limite de 1 000 €)