Permettre la réouverture de l’église d’Épinay-le-Comte
L’église d’Épinay-le-Comte date du XIXe siècle, elle est dédiée à Saint-Céneri, religieux italien du VIIe siècle évangélisateur de la Normandie. Pratiquement, dès l’achèvement de sa construction, des malfaçons sont apparues, notamment de grosses fissures au niveau des voûtes… Fermée depuis cinq ans, l'église située sur l'ancienne commune de L'Épinay-le-Comte, commune nouvelle de Passais-Village, fait l'objet de travaux de restauration importants. Les risques d'accident réels ne permettent plus d'assurer la sécurité des fidèles. La restauration du clocher et la consolidation des voûtes s'imposent, comme le nivellement du sol et la restauration du plancher. Une mise aux normes de l'électricité supprimera les derniers risques. L'église retrouvera sa vocation de lieu de culte et de rassemblement de la communauté villageoise. Elle abritera de nouveau la manifestation annuelle de « la Fiaré ». Grâce à vos dons, les habitants retrouveront l'usage de leur église, leur fierté et leurs traditions.
- Fermeture de l’église
2014
- Appel aux dons et début des travaux urgents
2019
- Fin des travaux
2025
La tradition de la « Fiaré »
La manifestation de « la Fiaré » remonte aux années 1880. Les villageois aisés avaient réfléchi à une action de bonté pour les plus démunis. Une collecte était organisée sur les exploitations, portant sur le blé récolté. Réduit en farine et transformé en pain, il était alors offert aux nécessiteux. Le 1er novembre, lors des Vêpres, un cierge circulait dans l'église porté par une personne désignée. Au cours de la cérémonie, la personne la plus rapide à atteindre le cierge devenait le responsable de la "Fiare" l'année suivante. Chargé d'organiser la collecte de blé, il allait au moulin pour la réalisation du pain qui était distribué. Cette tradition, transformée en bons d’achat, a perduré jusqu'en 2015. Mais l'état vétuste de l'église a contraint la communauté à cesser ce rituel. Elle souhaite aujourd'hui retrouver cette noble tradition.
Un territoire rural soudé autour de son église
Sur un promontoire, l'église attire le regard et rappelle cet élan de générosité initial. Sa fermeture a affecté les villageois privés de leur lieu de rassemblement. Ce phare au milieu d’un territoire isolé s'est éteint. Financer sa restauration, c'est restaurer un élément du patrimoine de la commune. C'est surtout redonner espoir et conforter une population dans l'attente. Construite au XIXe siècle en forme de croix latine, elle possède une nef unique et un chevet polygonal. Sa tour-clocher, décorée de pinacles, est coiffée d'une flèche. Un portail en arc brisé et des contreforts animent et soulignent la verticalité de l'édifice de belle allure.
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