Eglise Sainte Catherine d'Arcinges

Se trouvant à une altitude comprise entre 398m et 720m à son point culminant, le village est traversé par le GR 765 du chemin de Saint Jacques de Compostelle ralliant Cluny au Puy En Velay. Il se signale par son église de style néo-gothique, un édifice religieux de plan allongé divisé en trois vaisseaux. Son clocher, composé entre autres d’un étage de baies géminées, est désaxé. Un attique relie les trois vaisseaux en façade.

Chemin de Saint Jacques de Compostelle : Le GR 765 qui traverse le village d’Arcinges permet de relier Cluny en Saône-et-Loire au Puy-en-Velay en Haute-Loire, le plus réputé des points de départ vers Compostelle. Traverser Arcinges et ses environs c’est découvrir des paysages d’une étonnante diversité : la forêt avec ses sapins et ses douglas, les collines granitiques boisées, les vallons, bocages et prairies arrosées par de nombreux ruisseaux (des « gouttes » comme terme usité dans la région) créant une multitude de micro-paysages se dévoilant progressivement au regard des promeneurs.

L’Eglise : L'Eglise est rattachée à la paroisse Sainte Marthe du Nord Roannais, du doyenné Pays de Roanne et de Charlieu dans le diocèse de Lyon. L'église est placée sous le patronage de Sainte Catherine. Portant les caractéristiques de l’art néo-gothique et celui de l’art roman : baies géminées du clocher, pyramidion, clocher en trois parties, elle fut bâtie en 1840 par la volonté des autorités municipales et la participation de tous les habitants et anciens habitants très attachés à leur village d’origine. Elle est érigée sur l’emplacement de l’ancienne chapelle de la Maison Forte.

Sur un territoire durement éprouvé par la révolution industrielle et l’essor de l’activité autour du textile dans le roannais au milieu du XIXème siècle jusqu’à la fin du XXème siècle, l’effondrement du nombre d’habitants avait été l’un des plus importants de la région. La commune d’Arcinges, géographiquement retirée en a subi les conséquences de façon plus importantes que les communes voisines. Ce déclin longtemps modéré fut renforcé par la Première Guerre mondiale et se prolongea jusqu’à la fin du XXème siècle vidant la commune des 4/5ème de sa population. Fort heureusement depuis 35 ans un net redressement s’est produit, Arcinges reste malgré tout l’une des plus petites communes de la région. L’église a subi des dégradations notables dues à sa vétusté ainsi qu’aux conditions climatiques de la région.

L’association « Arcinges Sauvegarde du Patrimoine » nouvellement créée a pour objet principal la restauration de l’église de la commune et notamment des vitraux fortement endommagés, des peintures et des boiseries, puis la préservation du patrimoine de la commune. Très motivée, l’association a fait réaliser fin 2021 une étude d’architecture du patrimoine pour faire le point sur les besoins de l’édifice puis apporter des propositions sur la restauration du bâtiment et estimer le coût des travaux. L’association travaille à sauver un bâtiment patrimonial et à lui redonner vie. Par sa dimension, en plus des événements religieux, elle pourra accueillir des expositions, des concerts et autres manifestations. L’association entend lancer le travail de restauration par étapes : 1 – Restauration des vitraux 2 – Remise en état des boiseries 3 – Réfection des peintures 4 – Mise aux normes du système électrique