Le projet : La restauration urgente du clocher-mur
Si la nef est globalement dans un état satisfaisant, l'architecte du patrimoine Denis Boullanger indique que "Le clocher-mur est en revanche en plus mauvais état que la nef. On peut lire les traces de baies anciennes qui ont été relevées à une époque inconnue. Ces maçonneries hétéroclites ont été cimentées au vingtième siècle. Les glacis ont été reconstitués en briques creuses. Le revers de ce clocher-mur côté combles est en très mauvais état. Enfin l’eau pénètre profondément sur l’ensemble de ces maçonneries, avec une forte humidité sur le portail roman, sur la façade intérieure ouest de la nef, et sur les retours dans l’église. De plus, la forte végétation poussant sur ce clocher déstructure ces maçonneries." La première phase de travaux est estimée à près de 140 000 euros. Des tranches fonctionnelles de 100 000 euros chacune sont ensuite prévues.
Les cloches nécessitent également une restauration des moutons et divers équipements de sonneries. On peut voir les traces de trois pierre de corbeau façade ouest, qui supportaient probablement un abri du sonneur.
- Journées européennes du patrimoine 2023
Lancement de la souscription pour sauver le clocher de l'église
Le lieu et son histoire : Un église romane du XIIe siècle
Une motte féodale entourée de fossés préexistait à cette église. Une première église, d’un style roman que l’on retrouve beaucoup dans le sud-ouest, fut ensuite édifiée vraisemblablement au XIIe siècle. Son plan est très simple, constitué d’une nef à deux travées, couvert d’une toiture à long pan, d’un avant-chœur et d’un chœur. La nef est éclairée par 4 baies, l’avant-chœur par 2 baies, et le chœur par une seule baie centrale. Des contreforts rythment l’élévation extérieure. Elle possède néanmoins une particularité au niveau du tracé de son chœur, qui est très ouvert, et qui est précédé d’un avant-chœur arrondi. Cette disposition se retrouve dans l’église de Saint-Côme à Aiguillon mais aussi dans l’église de Sainte-Livrade. Nous n’avons pas de traces d’une éventuelle fortification de ce bâtiment, les parties hautes ayant été arrasées.
Un clocher-mur triangulaire, percé de trois baies en plein-cintre constitue la façade ouest.
Dans le cadre du saccage et du rançonnage de la commune par des brigands, elle fut attaquée en 1383, sans que nous n’ayons connaissance de la nature des ravages perpétrés sur le bâtiment, seuls les vols d’objets ayant été signalés. Néanmoins, nous savons qu’elle était utilisée en 1407, 1469 et 1535. Elle a donc soit été restaurée rapidement, soit n’avait pas subit trop de dommages au niveau structurel.
Elle aurait été attaquée une seconde fois pendant la seconde moitié du XVIe siècle. Excepté un arc doubleau au milieu de la nef, la voute en plein-cintre romane a disparu. Elle a été remplacée par un plafond en bois.
En 1958, des photographies sont réalisées afin de constituer le dossier de protection au titre des monuments historiques. (étude historique de A. Fournier Merle).
La mobilisation : 9 ans après le sauvetage de la Vieillle Eglise, le village s'attèle à la restauration de l'église de Goutz
Neuf ans après avoir lancé le pari fou de la restauration de la Vieille Eglise Saint Jean de Vidalhac dont la 3ème tranche de travaux vient de s’achever, la municipalité se mobilise désormais pour sauver l’église de Goutz. Il faut savoir que le petite village de 1200 habitants possède 3 églises.
L’objectif de la collecte est de pouvoir lancer une 1ère phase de travaux sur l'église de Goutz, qui portera sur la restauration du clocher-mur et du portail roman.
Les partenaires
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