Le projet : poursuivre la restauration l'église de Molamboz
La toiture de l'église est régulièrement entretenue. Le chœur, le clocher et le beffroi ont été récemment restaurés par la commune. Il convient aujourd’hui de restaurer la charpente et la couverture de la nef. Les travaux sont confiés à un artisan charpentier couvreur local.
La croix monumentale du cimetière, probablement du 15e siècle, a perdu un bras qu’il s’agit de reconstituer tout en consolidant toutes ses parties. Le travail est confié à un artisan tailleur de pierre local. Le mécanisme de l'horloge sera également remplacé pour la mettre en valeur.
Le lieu et son histoire : une ancienne chapelle ogivale construite à l'initiative de Jean Froissard de Broissia
Sa construction, confiée à l’architecte Le Rupt, s’achève en 1597. En 1851, Moreal de Brevans, maire de la commune qui comptait plus de 350 habitants, demande à l’évêque de Saint Claude que Molamboz soit érigé en Paroisse. L’évêque accède à sa demande sous réserve de l’agrandissement de la nef selon le même style, de l’érection d’un clocher et de l’édification d’une croix de cimetière en pierre. Les travaux sont entrepris en 1852 et Molamboz est érigé en Paroisse par décret du 1er juin signé par Louis Napoléon alors président de la IIe république.
La croix monumentale du cimetière, de belle facture, a trouvé son nouvel emplacement en 1861. Elle ornait, auparavant, la place principale de la ville d’Arbois avant d’être déplacée après une visite de l’empereur Napoléon III qui souhaitait un grand projet à l’emplacement où elle se trouvait. Rien d’étonnant que le comte de Broissia, maire d’Arbois à cette époque, ait pensé au cimetière de Molamboz. Ces terres étaient une seigneurie Broissia sous l’ancien régime. C’est notamment là qu’en 1586, Jean de Broissia, le futur président du parlement de Franche Comté, se réfugie avec sa femme, alors que la peste se répand à Dole.
La mobilisation : une commune de 100 habitants mobilisée pour la sauvegarde de son patrimoine
L'église est ouverte au public plus de 200 jours par an. Régulièrement des paroissiens utilisent l'édifice et font des présentations de l'historique de l'église. Il est également prévu de mettre en place une signalétique et un dépliant expliquant l'histoire de l'édifice.