un projet pour restaurer 11 verrières
La Commune de Hestrus envisage la restauration complète des vitraux de l’église Notre Dame de Grâce afin de conserver le patrimoine de la Commune. Les travaux consisteront : Préparation du chantier Encollage des vitraux pour dépose Dépose des vitraux en conservation Nettoyage des feuillures Dessoudage des attaches Remise à neuf des attaches Mise en plombs définitive Pose vitraux et finitions
Notre Dame de Grâce veille sur la commune depuis le XIIIème siècle
Située au centre du village, l’Eglise Notre Dame de Grâce a sans doute pour origine la chapelle fondée en 1273 par Ansel d’Hestrus. Elle porte l’inscription « en l’an 1547 fut commencé ce temple » et une niche de style flamboyant mentionne la date de 1585. En forme de croix latine, avec sa tour centrale et son transept peu saillant, cet édifice est éclairé par des fenêtres en tiers-point. La sacristie est une ancienne chapelle seigneuriale du XVII. Les bras du transept sont directement reliés au chœur par des passages obliques ménagés devant les piles octogonales en grès. Les voûtes en ogive sont enrichies de liernes et de tiercerons. L’une de celle-ci porte une rosace datée de 1696, et la date de 1636 est inscrite dans le chœur. Plusieurs trésors se situent à l’église : Cadran solaire : deux cadrans solaires sont gravés sur les murs extérieurs de l’église car jusqu’au début du XIXème siècle, les campagnes ne sont pas dotées de pendules ou d’horloges. La cloche de l’église sonnait l’angélus matin, midi et soir. Vierge à l’enfant : la table d’autel de la chapelle de Notre Dame de Grâce est léguée par le sieur de Guernonval en 1616. Assise sur un cathèdre, La vierge présente son enfant. Elle sera repeinte en 1870. Christ aux liens : la provenance de cette statue en bois est inconnue mais sa taille révèle qu’elle était située à l’extérieur, probablement près du cimetière. La dalle funéraire : cette pierre tombale, encadrée par une bordure de rinceaux est gravée de deux écussons. Les armes représentées sont écartelées, ce qui atteste, d’après les études héraldiques, l’alliance des deux personnes inhumées, Charles Maximilien de Fiennes, mort en 1727 et sa sœur, Eléonore Ferdinande, décédée en 1733.