Le projet
Le beffroi de l’église Saint-Julien nécessite aujourd’hui une restauration complète afin d’assurer sa sécurité, sa conservation et sa mise en valeur. Les travaux prévoient la pose d’un nouvel escalier pour accéder au clocher, la mise aux normes de l’électricité, des réparations de charpente, ainsi que la restauration intégrale des trois cloches, dont deux sont protégées au titre des monuments historiques. Les abat-sons très dégradés doivent également être entièrement rénovés. Ce projet vise à sauvegarder un patrimoine religieux précieux tout en permettant aux habitants et visiteurs d’en redécouvrir toute la richesse.
- 1849
Plans de la nouvelle église dessinés par l’architecte Florant
- 1851
Construction de l’église grâce à une souscription et 537 journées de travail
- 1861-1864
Construction du clocher, achevée en décembre 1864
- 1881
Agrandissement de la nef, ajout d’une tribune et d’un escalier
- 1888
Projet de restauration de la décoration intérieure par le peintre Davaux
- 1899
Installation de l’horloge, toujours en fonctionnement aujourd’hui
- 2025
Lancement du projet de restauration du beffroi et des cloches avec le soutien de l’association EPIC et de la commune
Le lieu et son histoire
Dédiée à Saint-Julien, l’église actuelle a été construite en 1851 à l’emplacement de l’ancienne église paroissiale, d’après les plans de l’architecte Florant. Le clocher, édifié entre 1861 et 1864, abrite trois cloches remarquables : l’une en bronze datant de 1694, classée monument historique, une autre de 1707, inscrite, et une troisième en acier fondue en 1862. Au fil du temps, l’église a évolué avec l’ajout d’une travée, d’une tribune et d’un escalier en 1881, puis la décoration intérieure a été restaurée en 1888. L’horloge installée en 1899 fonctionne encore aujourd’hui.
La mobilisation
Porté conjointement par la commune de Frontonas et l’association EPIC (Étude du Patrimoine de l’Isle-Crémieu), ce projet fédère les habitants autour d’un objectif commun : préserver un symbole fort de leur village. Dès sa construction, l’église avait bénéficié du soutien de la population grâce à une souscription et plus de 500 journées de travail. Aujourd’hui encore, cette dynamique de solidarité se poursuit à travers une nouvelle campagne de dons, permettant à chacun de participer à la sauvegarde de ce lieu de mémoire et de spiritualité.
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