Le projet : Sauvegarder le «Mont-Saint-Michel du Gâtinais»
Votre soutien est indispensable pour sauvegarder l’église Saint-Loup de Bromeilles, bâtie sur une butte, avec le clocher le plus haut de la région, ce qui lui a longtemps valu le surnom du « Mont-Saint-Michel du Gâtinais ». Classée au titre des Monuments Historiques en 1913, l’édifice présente une belle unité dans ce paysage rural.
Fort appréciée, régulièrement entretenu par le comité paroissial, l’église souffre de désordres multiples tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, certains touchant à la stabilité (et donc à la sécurité), d’autres à la bonne conservation du bâti. Pour des questions de sécurité justement, la croix en haut du clocher a été déposée en novembre 2018.
Grâce à vos dons, la commune pourra entreprendre les travaux nécessaires pour la sécurité de tous sur le clocher et les façades nord et ouest de la nef. Pour ce faire, elle espère collecter au minimum 10 000 € afin de pouvoir compléter son plan de financement.
- Fin 2020
Obtention de la subvention de la DRAC
- 27 avril 2021
Signature de la convention pour la collecte
- 2e semestre 2021
Début des travaux
Le lieu et son histoire : Une architecture médiévale peu retouchée
Située en haut d’une colline et visible de loin avec son puissant clocher, l’église de Bromeille,s dont le vaisseau date du XIIIe siècle, est classée au titre des Monuments historiques depuis 1913. Relevant autrefois de l’archevêque de Sens, l’église de Bromeilles est dédiée à saint Loup, dont elle possède des reliques qui faisaient l’objet d’un pèlerinage.
Ce haut vaisseau à nef unique terminé par une abside en cul-de-four a été élevé aux XIIe et XIIIe siècle, sans doute sur un petit édifice plus ancien. Le clocher, en partie démoli en 1863 par la foudre, a été reconstruit à partir des arcs de la dernière arcature, ainsi que la corniche et la flèche flanquée à sa base de quatre clochetons.
A l’intérieur, se trouve une statue en bois peint du XVIIIe siècle représentant saint Vincent tenant dans la main une grosse grappe de raisin : la présence de ce saint patron des vignerons rappelle le riche passé viticole de Bromeilles, dont les terres situées sur une colline élevée étaient autrefois couvertes de vignes
La mobilisation : Les Bromeillois au chevet de leur patrimoine
L'écrivain Henri Troyat y a possédé entre 1970 et 2003 une résidence secondaire, où il passait tous ses étés et certaines fins de semaine, inspiré par le calme et par sa vue sur la platitude de la plaine. Comme il l’a rapporté lui-même au sujet de la restauration de sa maison, « la création n’était pas au bout de ma plume, leur construction était en fait beaucoup plus belle que mon écrit ».
La valorisation du patrimoine donc est une des motivations de la commune qui souhaite par la suite organiser, avec l’accord du diocèse, des manifestations culturelles (visites, concerts notamment d’orgue, expositions …) tout en maintenant l’activité cultuelle du lieu.