Eglise Saint Nicolas de Vouhenans

Soutenez la restauration de l’église Saint-Nicolas de Vouhenans en Haute-Saône. Cet édifice construit en 1716 est aujourd’hui en état de péril et nécessite une restauration complète afin d’être de nouveau ouvert au public. L’enjeu de ce projet est également de préserver le riche patrimoine mobilier présent dans l'église ainsi que le calvaire datant de 1503, classé monument historique, qui se trouve devant cette dernière.

Le projet de restauration a été initié par la commune de Vouhenans, très attachée à son patrimoine. Le montant de ces travaux qui permettront de sauver l’église s’élève à 70 000 €. Vos dons permettront à ce projet de se concrétiser et aux habitants de la commune de pouvoir de nouveau entrer dans ce lieu chargé d’Histoire.

L’église Saint-Nicolas, construite en 1716, possède des témoignages de toutes les époques qu’elle a traversées. De plus, le portail est surmonté d’un oculus et d’une croix sur laquelle est gravée la date de 1706. De très belles stalles en vois sculpté du XVIIIe siècle provenant de l’église abbatiale de Lure ont été installées dans le chœur. À terre, dans l’allée de la nef, on trouve une pierre tombale, peut-être celle d’un ancien prêtre et sur laquelle on peut lire : « cy gyst Jean Claude Motime de Vounans qui décéda le 8 de janvier de l’an 1728 ».

Les deux chapelles latérales ont été ajoutées en 1830. Les trois cloches datent de 1869. La chaire et le maître-autel ainsi que les autels latéraux datent également du XIXe siècle. Le clocher carré à toit bulbeux a été refait en 1994.

À la suite d’infiltrations d’eau au cours des années, les poutres de soutien de la ferme principale soutenant la charpente se sont abîmées et ont été fragilisées. Des fissures sont apparues dans le plafond du transept et des chutes de plâtre se sont produites il y a quelques mois.

Un arrêté de péril a été pris en décembre 2019 pour interdire l’accès à l’intérieur de l’église. Malgré les aides de l’Etat et des collectivités locales, le seul budget communal ne permettra pas de financer ces travaux indispensables pour la réouverture de l’église.