Le lieu et son histoire
La tradition veut que l'église ait appartenu à un petit prieuré bénédictin donné à la fin du 9e siècle par l’évêque de Rodez à l’abbaye de Figeac. On ne trouve cependant mention de cette dépendance qu’en 1146 dans une bulle pontificale concernant les possessions de Saint-Sauveur. Probablement abandonné et en partie détruit, le monastère ne s'est sans doute pas relevé de la guerre de Cent Ans : dès lors sécularisée, son église a été reprise en main par les habitants de la paroisse pour en faire à la fois leur lieu de culte et un lieu de refuge. L’étude du plan de l’édifice, de ses chapiteaux et l’emploi de matériaux de construction différents (le grès puis le calcaire) permettent de situer deux grandes campagnes de construction à l’époque romane. Le chœur et les absidioles furent mis en œuvre au début du 12e siècle, tandis qu’on place l’édification du transept, de la nef et de ses bas-côtés vers la fin du 12e siècle. Durant la guerre de Cent Ans, l’église a été fortifiée pour servir de refuge à la population locale : une simple tour armée de mâchicoulis a d'abord été construite au dessus de l'absidiole nord l'amputant de sa forme circulaire. Elle gagna ensuite peu à peu l’image du donjon massif crénelé qu’on lui connaît aujourd’hui. Suivirent ainsi en 1513, des travaux de surélévation sur tout le pourtour de l’édifice, intégrant la construction de hauts murs, la réalisation de créneaux et la pose d’une charpente à quatre pans. La fortalicio de l’église, ainsi que la présence d’un puits au milieu du transept, assuraient désormais aux habitants un lieu de refuge idéal, leur permettant de tenir un siège de longue durée. Les ultimes remaniements de l’édifice datent du 19e siècle. Un avant-corps coiffé d’un toit en bâtière fut alors plaqué contre le porche de la façade occidentale, et un portail à fronton de style classique daté de 1827 devint l’entrée majeure de l’édifice.
- 2025
Lancement de la collecte
Le projet de restauration
Devant l’état actuel de la charpente, préoccupant, la commune engage d’importants travaux de restauration de la couverture et de la charpente. Dans un premier temps, il convient de reprendre les arêtiers pour rectifier l’étanchéité de la toiture, puis de reprendre la charpente en sous-œuvre au niveau des sablières, de déposer les bois dégradés et de tailler et poser une charpente chêne en sous-œuvre au niveau des sablières.
La mobilisation
Les fonds récoltés vont permettre de sauver l’église, de préserver ses fonctions religieuses et son intérêt culturel et patrimonial. Cela permettra de continuer à garder le lieu ouvert aux visites.
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