Le projet
L'église, centenaire, souffre aujourd'hui de désordres liés principalement à des infiltratuons d'eau qui peuvent être dues à un sous-dimensionnement des gouttières et à l'absence de fondation. Les édifices de la première moitié du XXe siècle, construits avant comme après la Seconde Guerre mondiale, présentent souvent des particularités constructives à l'origine de problèmes à étudier pour envisagerleur restauration. Un diagnostic, conduit par une architecte du patrimoine rouennaise, permetra ainsi d'affiner dans les prochaines semaines le détail technique des travaux.
Une première tranche de travaux concernera la restauration du porche de l'église, dans un objectif de mise ensécurité, ainsi que le remplacement de l'ensemble des couvertures afin de mettre l'édifice hors d'eau. cette première phase, estime à 200 000 € TTC, sera suivie de la restauration des vitraux.
- Septembre 2025
Projet bénéficiaire du legs de Mme Coralie Roger
Le lieu et son histoire : une église centenaire
Construite par l'architecte rouennais Pierre Chirol en vertu d'un voeu formulé durant la Première Guerre mondiale, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Eslettes fête son centenaire en 2025. La légende raconte qu'elle est érigée à l’endroit même où Jeanne d’Arc aurait bivouaqué 500 ans plus tôt sur le chemin qui la menait, prisonnière des anglais, de Compiègne à Rouen.
Située sur un terrain donné par Léonce Mollet, Industriel dans le textile et négociant de tissus à Rouen, elle est la seule église du canton de Clères qui n’appartient pas à la commune mais à l’Evêché de Rouen car elle a été construite après la loi de 1905, loi sur la séparation des Eglises et de l’Etat.
Le vœu de foi chrétienne et de patriotisme formulé le 8 septembre 1914 par l’abbé Morin et l’assemblée paroissiale de Monville était de bâtir une chapelle à Jeanne d’Arc au Bois d’Eslettes. Ce vœu permettait à la fois de doter le village d’une église et de glorifier la « Sainte de la Patrie ». L’auréole de Jeanne d’Arc était grande ; elle venait d’être béatifiée en 1909. Celle qui « sauva la France en faisant l’union des Français » sera par ailleurs «la marraine des Poilus » pendant la Grande Guerre de 1914-1918.
Afin de concrétiser plus rapidement « le vœu de guerre », un Comité pour la construction de la nouvelle église Ste Jeanne d’Arc se forma en septembre 1918 et mit à sa tête le chanoine Emile Lesergeant, enfant d'Eslettes devenu curé de la Cathédrale de Rouen. En cette période d'après-guerre, le chanoine Lesergeant attendit sagement d’avoir recueilli la totalité des sommes nécessaires, pour décider, le 25 mars 1924, de procéder à l’édification de la chapelle. L’entrepreneur de travaux publics Georges Lanfry fut chargé de bâtir, d'après les plans de l'architecte rouennais Pierre Chirol, « l’œuvre de résurrection à la vie chrétienne » du village. Très actif, il sut en mener les travaux en moins de huit mois, jusqu’au dernier fini de l’exécution.
Le chanoine Emile Lesergeant fit aussi don des statues figurant dans l'église, notamment celle de « Jeanne au bûcher », maquette de celle qui ornait autrefois l’autel Sainte Jeanne d’Arc de la cathédrale de Rouen, œuvre du sculpteur Vauthier.
L’église Sainte Jeanne d’Arc d’Eslettes fut bénie le dimanche 14 juin 1925 par Mgr André de la Villerabel, archevêque de Rouen, en présence d'une foule innombrable. Elle a reçu depuis sa bénédiction deux beaux vitraux qui ornent les verrières derrière l’autel. Ils sont tous les deux consacrés à la vie de notre héroïne nationale. L’un évoque le village natal, Domrémy, et est intitulé « Jeanne va au secours du royaume de France » ; Jeanne y est représentée en bergère très pieuse à l’écoute des voix divines lui ordonnant de sauver la France. L’autre, dénommé « Rouen, Rouen, est-ce ici que je dois mourir ?» rappelle la ville du martyre, le bûcher de Rouen. Ces vitraux sont la création des ateliers Lorin de Chartres.
Malgré la démolition du clocher et les travaux de préservation réalisés en urgence au mois de septembre 1987, modifiant profondément sa conception architecturale, l’église paroissiale Sainte Jeanne d’Arc fut inscrite, en sa totalité, à l’inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 12 septembre 2001.
La mobilisation
Le projet est accompégné techniquement par la ministère de la Culture et reçoit le soutien du diocèse de Rouen, propriétaire de l'édifice qui en a délégué la maîtrise d'ouvrage à l'association.
En appuyant la communication sur le personnage de Jeanne d'Arc, cete restauration sera valorisée slon deux axes :
- cultuel, sous pilotage du Père Duriez : redonner vie à l'église, à travers des cérémonies religieuses plus nombreuses, et amener la communauté paroissiale élargie à la considérer comme l'un de ses clochers à part entière ; conduire les catholiques eslettois à pratiquer à nouveau, au village
- culturel: participer à la vie culturelle marquée du village en organisant expositions (Courant d'art 2026 par exemple), concerts, Journées portes ouvertes ( Journées du Patrimoine 2024 et 2025), brocantes/ventes de charité, visites par les enfants des écoles, jumelage avec d'autres églises créées par Chirol, d'autres églises Jeanne d'Arc Refaire de cette église un lieu de vie du village.
Les partenaires
Legs Coralie Roger en faveur des églises normandes
Vos contreparties
Les contreparties sont à la charge du porteur de projet.
La Fondation du patrimoine se décharge de toute responsabilité en cas de préjudice.
Pour 10€
Carte postale de l'église et mot de remerciement du président
Pour 50€
Carte postale de l'église et mot de remerciement du président + badge de l'association
Pour 100€
Contreparties précédentes + ardoise gravée de la toiture centenaire
Pour 1000€
Contreparties précédentes + invitation à la journée d'inauguration en fin de chantier
Pour 10000€
Contreparties précédentes + invitation à un concert dans l'église
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