Lac de Kruth-Wildenstein

Soutenez la renaturation de la zone amont du lac de Kruth-Wildenstein, un site naturel exceptionnel situé à 550 m d’altitude dans le massif vosgien. Plus grande étendue d’eau du versant alsacien, ce lac artificiel souffre depuis sa création de fortes variations du niveau d’eau, impactant lourdement les habitats naturels.

Après des premières actions entre 2005 et 2014, un nouveau projet ambitieux, porté par le Syndicat Mixte du Lac et l’ONF, vise à améliorer le fonctionnement hydrique du site, à mieux alimenter ses zones humides et ainsi favoriser l’accueil de la faune et de la flore. Les travaux viseront dans cet objectif à restaurer les abords du captage, réaménager la mare forestière, créer un circuit pédagogique et renforcer l’accueil de la faune.

Grâce à vos dons, ce projet de restauration des zones humides pourra offrir un refuge pérenne à des espèces menacées, végétales comme animales. Votre soutien est indispensable pour transformer ce point noir en un espace exemplaire de pédagogie et de biodiversité vivante.

Construit pour réguler le débit de la Thur et alimenter en eau les activités industrielles de la vallée, le lac de Kruth-Wildenstein est aussi un haut lieu de biodiversité, doté d’une faune variée (insectes, batraciens, reptiles d’oiseaux) et flore d’intérêts (végétation pionnière spécifique, espèces en danger, comme la corrigiole des grèves).

En 1984, il a accueilli le tout premier crapauduc de France, symbolisant la prise de conscience précoce de la nécessité de protéger la faune locale. Grâce à cet ouvrage novateur, les amphibiens peuvent migrer en sécurité entre leurs habitats forestiers et la zone amont du lac, site crucial pour leur reproduction. Cette relation étroite entre le crapauduc et les zones humides en amont renforce l’intérêt de leur renaturation.

La réhabilitation de la zone amont du lac de Kruth-Wildenstein, pilotée par le Syndicat Mixte du Lac avec l’appui de l’ONF, illustre un engagement fort en faveur de la biodiversité, déjà récompensé par un trophée de l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse.

Mobilisés depuis plusieurs années, ces acteurs coordonnent des efforts bénévoles et professionnels, avec la participation de spécialistes de l’environnement, de paysagistes et d’artisans locaux. Une étude menée avec l’ONF a défini des actions ciblées : renaturation, restauration des zones humides et aménagements pédagogiques, fondées sur une connaissance précise du terrain. Une seconde phase prévoit l’étude et l’amélioration du crapauduc, avec des pistes déjà suggérées par le CEREMA, comme des dispositifs anti-franchissement ou des filets facilitant la remontée des amphibiens.

À l’issue des travaux, le site deviendra un espace pédagogique ouvert au public et aux scolaires, proposant parcours, pupitres d’information et vues aménagées sur le lac. Cette mobilisation collective traduit la volonté du territoire de faire de ce lieu un modèle de valorisation écologique et culturelle.