Lavoir chemin du vivier à Mont-Saint-Sulpice

En un siècle et demi, ces lavoirs ont subi les outrages du temps. Celui du Vivier n'a conservé que son bassin. Les murs d'enceinte sont presque complètement éboulés, la toiture a disparu, la fontaine alimentant le bassin est enfouie sous la végétation.

Des travaux de restauration s'avèrent nécessaires. Le bassin est encore en bon état. La fontaine, une fois dégagée de la végétation qui la submerge, sera remise en état. Mobilisons-nous pour redonner vie à ce lieu de rencontres !

Avant la mise en service d'un réseau d'alimentation en eau potable, l'approvisionnement était assuré de diverses manières : puits, fontaines, mares, abreuvoirs et...lavoirs, plus ou moins bien alimentés en eau selon les saisons et les épisodes de sécheresse. La commune de Mont-Saint-Sulpice ne fait pas exception. Avant 1911, le village était parsemé de 4 lavoirs communaux.

Ces lavoirs n'étaient pas couverts. Suite aux plaintes et réclamations des ménagères et des lavandières du pays qui se plaignaient d'être «dans toutes les saisons exposées à la pluie, à la rigueur du froid et à toutes les injures de l'air parce que les lavoirs de ce pays ne sont pas couverts», le conseil municipal lors d'une réunion extraordinaire le 20 décembre 1831 décida de faire entourer deux des lavoirs de murs d'enceinte et de les faire couvrir. Mais il fallut attendre le 12 aout 1861 pour que la décision soit suivie d'effet.

Bien qu'encouragés par les aides publiques, la somme restant à la charge reste importante. C'est pourquoi la Commune, l'Association des Amis de l'église et du Patrimoine Montois, et l'Association pour la conservation et la Réhabilitation du Patrimoine Montois mettent en place une opération de souscription publique en partenariat avec la Fondation du patrimoine.

Le bassin et la fontaine une fois restaurés, conjugués au charme du site, peuvent constituer un pôle d'attraction, de repos et de jeux pour les randonneurs ou pour les enfants du village et du centre aéré.