Le projet
Les jardins de l'Usine Etoile à Fontenay-le-Comte, œuvre impressionnante du peintre Georges Mathieu sont à restaurer pour retrouver leur aspect d'origine imaginé par ce dernier. Le constat est là, le bilan de leur état est parlant. Le bassin du parc est aujourd'hui fissuré et les bandes extérieures détériorés. L'intégralité de l'ouvrage a besoin d'être étanchéifié. Les étoiles de bétons armés délimitant le parc et l'Usine Etoile ont besoin d'être rénovées en partie et intégralement repeinte en blanc. Les points électriques et l'éclairage d'origine ont besoin d'être entièrement repris.
Le programme de travaux envisagés dans le parc implique une remise en état des éléments abîmés de l'œuvre et permettront de rendre leur état d'origine. Il s'agit de conserver les lignes et l'apparence de l'enrobée rouge, emblématique de Georges Mathieu. En outre, l'objectif est d 'offrir une meilleure apparence du bassin et permettre à l'ensemble de cette création d'être illuminé depuis les points précis décidé par le peintre. Enfin l'éclairage du bassin nécessitera des dispositifs énergétiquement optimisés.
Le lieu et son histoire
À l'aube des années 1970, rivalisant de lyrisme, les journalistes, grands reporters et critiques d'art n'avaient pas manqué de s'extasier sur ce chef-d'œuvre d'un genre inédit. Ils saluaient un « bâtiment qui dérange parce qu'il plaide pour un désordre nouveau ». Dans Paris Match, Marc Heimmer décrivait « une usine de lumière qui révolutionne les conventions et modifie les façons de travailler » et admirait ce « monument industriel », ces « flèches inattendues » et ces « étraves aiguës ».
L'Usine Etoile n'est pas l'œuvre d'un architecte ; elle est l'unique création architecturale du plus audacieux des peintres de la France Pompidolienne, disciple de Salvador Dali et père de l'abstraction lyrique européenne : Georges Mathieu.
C'est dans la seule ville de Fontenay-le-Comte qu'il se voit proposer l'opportunité d'aborder l'architecture. En 1967, Guy Biraud, industriel et admirateur du peintre, lui donne carte blanche pour la conception d'une nouvelle usine de transformateurs, et celle de son parc. Mathieu saisit immédiatement cette opportunité ; son objectif : marier l'art à l'industrie, convoquer un certain art de vivre sur un lieu de travail. Le résultat est à l'image de son œuvre ; l'unique création architecturale de Mathieu est résolument hors-normes, énergique et anti conventionnelle. Asymétrique et baignée de lumière, l'étoile qui choque autant qu'elle fascine voit le jour en 1972.
Faites un don à ce projet de restauration !
Peu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 950 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.
Mon don
- 10 €
- 100 €
- 250 €
- 500 €
(66% de l'impôt sur le revenu)