Le projet : restaurer le monument Notre Dame des Airs
La commune de Dieulouard située entre Nancy et Metz est très impliquée dans la préservation de son patrimoine. Depuis 2010, elle s’est lancée dans un grand défi de rénovation et de mise en valeur de son patrimoine. Après avoir restauré trois peintures du XVIIIe siècle dites remarquables, réalisé les travaux de façade et restauré la magnifique crypte de l’église Saint Sébastien, elle se lance aujourd’hui dans la mise en valeur du monument de Notre Dame des Airs.
L’état actuel du monument nécessite une action lourde de restauration : il a été sérieusement dégradé par le temps. Les statues, rongées par les lichens et l’humidité, sont fortement abimées. Le socle du monument est très usé, le béton se décolle sur l’ensemble de l’édifice qui a été mis en sécurité afin de protéger les visiteurs des éventuelles chutes de matériaux.
Il devient donc urgent de sécuriser et restaurer l’édifice pour le transmettre aux générations futures !
- Décembre 2020
Lancement de la souscription
- Janvier 2021
Dépose de la statue de la Vierge pour restauration
- Juin 2021
Début des travaux de restauration du monument
- Fin 2021
Fin prévisionelle des travaux
Le lieu et son histoire : un mémorial du XXe siècle dédié à la Vierge
Surplombant la vallée de la Moselle, la statue Notre Dame située sur le monument indique le chemin vers Dieulouard et veille sur les habitants.
Edifié sur un ancien ermitage dédié à Sainte Madeleine, le monument a été érigé après la guerre 1914-1918 et inauguré en 1929. Gustave Clanché, curé de Dieulouard, avait souhaité la réalisation d’un mémorial à la Vierge si le village était épargné par l’envahisseur. Son vœu fut exaucé comme en témoignent les deux bombes qui ont transpercé l’église de part en part, sans exploser. Ce dernier fait a largement contribué à la levée des fonds pour la construction du monument.
L’édifice consiste en une tour carrée de 17 mètres de hauteur, surmonté d’une statue de Notre Dame des Airs, œuvre de Malot. Elle a été réalisée en fonte par la maison Durenne à Paris. Elle pèse 980 kg et mesure 2 mètres 75 de hauteur.
Son intérieur est composé d’une chapelle, avec trois plaques de marbre fixées aux murs en souvenir des enfants morts pour la Patrie, du vœu du curé Gustave Clanché et du séjour de Jeanne d’Arc dans la cité en 1429. Sa structure est réalisée en béton armé et offre un réel paradoxe avec son écriture architecturale néo-gothique. En 1921, la statue en pierre du Poilu, sculptée par Victor Huel, est ajoutée à la façade. Au-dessus de la porte d’accès à la chapelle, il est inscrit « Dieu Lou Wart » (Dieu le garde) reprenant la devise qui a donné son nom à la ville.
La mobilisation : un édifice mémoriel important pour les habitants
Situé sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, le monument est un lieu de passage incontournable pour les pèlerins. Les randonneurs empruntent le chemin du Trême avec ses murs en pierres sèche qui mènent jusqu’à l’édifice et s’offrent un temps de pause au pied du monument pour contempler le panorama.
Chaque don collecté permettra d’œuvrer à la sauvegarde de notre patrimoine et de notre identité. Amoureux du patrimoine, randonneurs, pèlerins, visiteurs,… aidez-nous à préserver les traces du passé !