La restauration de l'orgue : un enjeu patrimonial pour la commune
Consciente de l’enjeu patrimonial entourant l’orgue de l’église, la commune de Cossé-le-Vivien souhaite s’engager dans un ambitieux projet de restauration.
Construit au XIXème siècle, cet instrument est pratiquement resté dans son état d’origine. Il nécessite une restauration importante avec un dépoussiérage complet, le remplacement des éléments lacunaires ou trop usés ainsi que des réfections mécaniques.
En outre, la municipalité souhaite déplacer l’orgue qui est aujourd’hui situé en hauteur dans une tribune difficile d’accès.
Ainsi, l’objectif est non seulement de restaurer l’instrument mais également de le rendre plus accessible, de faciliter son utilisation et d’améliorer les performances acoustiques.
C’est également le moyen de lui offrir une nouvelle vie en permettant à l’Etablissement d’Enseignement Artistique (EEA) situé sur la commune de dispenser des cours d’orgue dans un cadre remarquable au sein d’une des églises les plus grandes du département de la Mayenne.
- 1868-1877
Construction de l'église par l'architecte Lemesle.
- 1876
L'orgue est installé dans la pièce du clocher qui ouvre au fond de l'église.
- 1897
L'orgue est déplacé car le clocher menace ruine. Il est installé dans une chapelle près du choeur.
- 1941
L'orgue est remonté dans une tribune.
- 2021
Lancement de la collecte
Sauvegarder un orgue réalisé par les facteurs d'orgues de Versailles John-Albert & Eugène Abbey
L’église de Cossé-le-Vivien a été construite entre 1868 et 1877, sous la direction de l’architecte Lemesle. De style néo-roman, elle est l’une des plus vastes du diocèse de Laval.
L’édifice était à peine achevé lorsqu’un orgue a été commandé aux facteurs d’orgues de Versailles John-Albert & Eugène Abbey, pour 4 000 francs. L’orgue devait comprendre 7 jeux, avec un clavier de 56 notes et un pédalier de 18 notes. Finalement, l’orgue est monté en 1876, dans la pièce du clocher qui ouvre sur le fond de la nef, et il aura coûté, transport et montage compris, 5 353 francs.
En 1897, comme le clocher menace ruine, il est descendu au sol, installé dans une chapelle près du choeur, par le facteur d’orgues Nantais Louis Debierre. Il sera remonté en « tribune » en 1941.
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