Le projet : Un maillon vert au coeur des Minimes
La Ville de La Rochelle va aménager un nouveau parc à forte ambition environnementale aux Minimes. Le quartier des Minimes était il y a encore quelques décennies une vaste zone humide, appelée « Marais perdu ». Le futur parc littoral, portant le nom de l’écrivain et philosophe rochelais Jean Duvignaud, s’étend sur une surface de 1,4 hectare. Avec ce nouveau parc, la Ville de La Rochelle vise à recréer les conditions d’un retour de la biodiversité présente avant l’urbanisation du quartier durant les années 1970.
Le futur parc littoral, nommé après l’écrivain et philosophe rochelais Jean Duvignaud, s’étend sur une surface de 1,4 hectares. Aujourd’hui, ce site est reconnu comme un maillon de la « trame verte et bleue » en bordure de littoral, dispositif visant à préserver les corridors écologiques et la biodiversité. Situé allée des Tamaris, relié au centre-ville par l’avenue Michel Crépeau, ce site classé en zone N « Naturelle » dans le Plan Local d'Urbanisme intercommunal bénéficie d'un statut de protection destiné à favoriser et préserver la faune et la flore locales. Le projet vise à recréer des conditions favorables au retour des espèces indigènes et au développement d’habitats naturels spécifiques en :
- Restaurant des habitats naturels favorables aux oiseaux, insectes, amphibiens et petits mammifères ;
- Créant des espaces variés : mare saumâtre, prairie des papillons, jardin des pollinisateurs ;
- Proposant un parcours culturel et éducatif pour comprendre les enjeux écologiques et redécouvrir l’histoire des lieux.
- Novembre 2025
Début des travaux ⛏️
- Début 2026
Plantation des végétaux et création de la mare 🌱
- Décembre 2026
Fin des travaux 🎉
Le lieu et son histoire : Un territoire entre terre et mer
À partir de la fin du XVIIIème siècle, le quartier des Minimes, vaste marais, est transformé par la construction des digues du Bout Blanc puis des Tamaris. Ces aménagements visant à faciliter l’accès au port, entravé par l’envasement, marquent aussi une première séparation du marais d’avec l’océan.
Dans le contexte des grands projets d’aménagements littoraux des années 1960, les Minimes sont choisis pour accueillir un nouveau port de plaisance, bien connu aujourd’hui. Les travaux, lancés à la fin des années 1960, entraînent le comblement complet du marais.
Par la suite, le quartier évolue progressivement avec l’arrivée de nouveaux équipements comme l’Université et la Maison du Département, contribuant au dynamisme et à l’identité du quartier, mais pas au retour de la biodiversité autrefois présente.
Constatant l’absence d’espaces naturels dans ce quartier pourtant fréquenté et prisé des habitants et visiteurs, la Ville de La Rochelle a choisi d’aménager un onzième parc permettant de renouer avec l’écosystème du « marais perdu ».
Une mobilisation pour redonner place à la biodiversité
La Ville de La Rochelle, pionnière en matière d’écologie urbaine, s’attache à redonner à la nature une place en milieu urbain. Après avoir notamment aménagé le marais de Tasdon, la commune projette la création de ce parc aux Minimes afin de favoriser l’épanouissement de la biodiversité locale, offrir de nouveaux espaces verts et retrouver une faune et une flore autrefois présentes sur son territoire. Le Parc Littoral Jean Duvignaud, par son intérêt écologique et sa vocation éducative, deviendra un exemple en matière de réintroduction de la nature en ville.
Des plantations d’arbres en hommage à des personnalités maritimes sont prévues dans le cadre du projet. Grâce au parrainage des Amis du Musée Maritime, un pin parasol sera notamment planté en hommage à Bernard Moitessier.



