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Découvrez le projet de restauration de cette ancienne chapelle transformée en pressoir au Château
© Fondation du patrimoine
La sécurisation du pressoir du Château d'Amblie est essentielle pour sa sauvegarde et son ouverture prochaine au public. D'importants travaux sont donc à prévoir.
L’absence de canalisations des eaux pluviales provoque des zones de verdissement, avec prolifération de plantes néfastes pour la stabilité de l’appareil. Le mur Nord, au niveau de la porte centrale, présente un ventre important qui se déverse à l’intérieur de l’édifice, de sorte que le contrefort extérieur se désolidarise d’environ 20 cm en parties hautes. Des fissures verticales apparaissent sur ce mur à la jonction avec les pignons, le long des contreforts Nord.
Les surmonts de pignons nécessitent quant à eux un rejointoiement pour leur protection. La maçonnerie du portail d’entrée a également souffert de la chute d’un arbre et doit être réparée d’aplomb sur le pilier gauche, dont l’équilibre est précaire.
Sélection par la Mission Patrimoine
Démarrage des travaux
Fin des travaux
Le bâti qui abrite le pressoir du château pourrait avoir eu une vocation religieuse. Selon une hypothèse, il aurait pu être une dépendance ou une chapelle de l'église de l'abbaye de Fécamp au XIIe siècle, qui avait autorité sur Amblie.
La « chapelle » est ensuite transformée en pressoir à pommes cidre au XIXe siècle Le pressoir est encore complet avec, d’une part, la gâte, soit l’auge circulaire en granit où l’on écrasait les pommes au moyen de deux roues en pierre tractées par un cheval et, d’autre part, l’énorme pressoir en chêne à levier.
Le pressoir est directement accessible au public de la route et par le portail d'entrée du château.
Le projet des propriétaires est de mettre à disposition du public une partie du site autour du thème « La vie quotidienne du Bessin au XIXe siècle ». Le parc et ses bâtiments (pressoir, orangerie, laverie, cuisine et glacière) qui racontent cette histoire, pourraient devenir des étapes d'un parcours de promenade et de découverte du patrimoine local, des techniques artisanales anciennes et des coutumes de la vie rurale. Le pressoir représentera le point de départ de ce parcours. Cette approche par « découverte » serait organisée avec une dimension pédagogique et la pose de panneaux d’information.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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