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Dans un état inquiétant, les remparts de Villefranche de Conflent ont aujourd'hui besoin d'une rénovation afin de faciliter la continuité de ses activités
© © Communauté de communes Conflent Canigou
L'état sanitaire des chemins de ronde est inquiétant et nécessite la mise en œuvre de travaux de préservation, tout comme les couverts des remparts. Certains secteurs ne sont pas accessibles au public, faute de mise en sécurité.
L'idéal à ce jour est de réaliser des travaux afin de remédier à la situation. Il faut dans ce cas envisager la consolidation structurelle ou renfort des galeries, la restauration des maçonneries et parements altérés ou fissurés au niveau des couverts et galeries, la restauration et réparation des charpentes et couvertures, dans le respect des dispositions anciennes et amélioration des dispositions non conformes aux règles de l’art, le traitement de la gestion des eaux pluviales : éventuelles améliorations des égouts, traitement des pieds de façades et conduite des eaux dans les bastions, les traitements curatif et préventif des parasites et xylophages dans les bois et l'éventuelle réfection des sols.
Début des travaux
Fin des travaux
La cité de Villefranche-de-Conflent est un chef-d’œuvre de la fortification, reconnu par son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO (réseau Vauban) et son ancrage dans le Grand Site de France - Massif du Canigou. Place forte barrant la route d'Espagne et défendant le Conflent, la ville fut fortifiée dès le XIe siècle pour défendre l'accès de la Cerdagne contre le Roussillon. Au XIVe siècle, la ville joua un rôle de premier ordre dans la lutte qui opposa les royaumes d'Aragon et de Majorque. Les souverains aragonais s'attachèrent à en augmenter les fortifications. Sous le règne d'Alphonse V fut construite la tour du Diable et une grande partie de l'enceinte renouvelée (1441-1445). En 1668, Vauban voulut affermir cette position : il vint plusieurs fois et en fit relever les fortifications.
Les remparts se visitent aujourd’hui librement ou par le biais de visites guidées réalisées par l’office de tourisme. Villefranche-de-Conflent regroupe plusieurs sites patrimoniaux, historiques ou naturels, notamment le Fort Libéria, l’église romane Saint-Jacques, les grottes des Petites et Grandes Canalettes, la Cova Bastera ou encore le Train jaune. La cité accueille plus de 400 000 visiteurs par an : le tourisme fait partie des principaux vecteurs de développement économique du territoire. La restauration des remparts permettra d’envisager l’ouverture au public de nouveaux secteurs (bastion du Dauphin) et de dynamiser l’accueil touristique sur le Conflent.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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