Le projet : créer des logements pour étudiants
Le temple en lui-même restera affecté au culte. Le projet Ré-Jouy Toit permettra l’aménagement de son environnement pour permettre la création de logements étudiants.
Le bâtiment, habillé de meulières et de chaînages en moellon est composé d’un volume principal formant la nef, flanqué des deux transepts plus modeste formant un plan en croix.
Les trois niveaux de l’ancien logement de gardien situé à l’arrière du temple seront remis aux normes et aménagés :
- les deux premiers niveaux, de surface modeste, permettront d’aménager une cuisine / salle à manger commune aux co-locataires et un espace de travail commun.
- au 3e niveau, outre un coin salon, les très beaux combles situés au-dessus de la salle de culte, seront rendus habitables et transformés en quatre chambres et deux salles d’eau et proposés en colocation à des étudiants ou à de jeunes travailleurs.
Huit lucarnes, dont six à créer, éclaireront ce niveau ; alignées au rythme ordonné des huit grands vitraux de la salle de culte, elles donneront sur la toiture à deux pans composée des ardoises d’origine.
A noter : l’ensemble se situe à 3 minutes à pied de la gare RER de Jouy-en-Josas, qui dessert Versailles Chantiers.
- 1865
Inauguration du temple
- Printemps 2023
Début des travaux
- Avril 2023
Projet lauréat du Prix Sésame
- Fin 2023
Fin de travaux
Le lieu et son histoire : un édifice lié à la manufacture des toiles de Jouy
Ce temple trouve son origine dans l’installation de la manufacture des toiles de Jouy par la famille Oberkampf, et l’arrivée d’ouvriers suisses et allemands très qualifiés dans la ville. Une communauté protestante « presque clandestine » composée de ces ouvriers et de protestants français s’est créée sous la protection du manufacturier.
Ce temple protestant, inauguré le 11 juin 1865, a été construit grâce à la générosité des filles de Christophe-Philippe Oberkampf (Laure et Émilie) et de la baronne Bartholdi-Walther. Il est érigé sur un terrain dépendant de l’ancienne manufacture, sur les plans de l’architecte H. Le Clerc. Il est typique de l'architecture religieuse de la seconde moitié du XIXe siècle. Sa décoration intérieure est significative de la pensée religieuse protestante.