Le projet : restaurer deux tableaux du XVIIe siècle
Dans l’église de Saint-Gervais-de-Vic, deux chapelles contiennent des tableaux représentant la Vierge du Rosaire et le Martyre de saint Sébastien.
Ces peintures datent l’une et l’autre de 1629. Les retables ainsi que les peintures ont été classés aux Monuments Historiques en 1972. Aujourd'hui leur mauvais état de conservation nécessite une restauration décidée par la municipalité de Saint-Gervais-de-Vic.
Nous vous invitons à participer à cette restauration en versant un don, aussi petit soit-il, qui marquera votre intérêt pour la conservation des merveilles que les siècles nous ont léguées.
- Février 2022
Lancement de la collecte de dons
- Mars 2022
début des travaux
- Fin d'année 2022
Fin des travaux et inauguration
Le lieu et son histoire : des toiles, témoins d'un courant artistique
L'église Saint-Gervais et Saint-Protais est également inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1927, pour son transept et son choeur.
Elle recèle deux magnifiques huiles sur toiles, commandées par l'abbé Philippe Godet, curé de la paroisse entre 1623 et 1651. On retrouve d'ailleurs ses armoiries en bas de chaque tableau. Ces deux oeuvres, non datées et non signées, sont attribuées à l'artiste Ganot, très actif dans la première moitié du XVIIe siècle.
Le tableau situé dans la chapelle nord représente le Martyre de saint Sébastien. Le tableau de la Vierge du Rosaire est lui composé de deux parties. La partie supérieure montre la Vierge à l'enfant présentant les rosaires à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. La partie inférieure est occupée par le roi Louis XIII et la reine Anne d'Autriche, accompagnés du pape Urbain VIII et du portrait du prêtre donateur qui brandit son étendard avec fierté.
La mobilisation : des oeuvres à découvrir
Nichées au coeur de l'église de la commune, ces toiles sont visibles tout au long de l'année au sein de l'édifice.
La Vierge du Rosaire a été retenue pour être présentée dans l’exposition, Trésors d’Art Sacré, à l’Abbaye Royale de l’Épau, au Mans, au cours de l’été 2021.