Le projet de restauration
La tour dite "sarrasine" est, comme son nom l’indique, une tour en briques surmontée d’un dôme en forme de bulbe d'inspiration orientale, (ce qui a déterminé son appellation) lui-même en briques. Elle fait également office de pigeonnier, ce qui ajoute une dimension fonctionnelle à son intérêt architectural. Afin de protéger l’édifice des intempéries et assurer sa pérennité, le propriétaire (l’Association Toulousaine Immobilière), les occupantes (les Dominicaines du Saint Nom de Jésus) et l’architecte consulté, ont opté pour un recouvrement de tout le dôme en écailles de cuivre.
Le lieu et son histoire
Le Château du Percin date du XIVe siècle. Il faisait partie du fief de Cluzou de la Tricherie, qui appartenait à la famille des Guizot. Une partie fut vendue en 1509 au sieur Pierre de Buisson, qui en fit don à l’hôpital Saint-Jacques de Toulouse, avec la charge de soigner gratuitement les habitants de la commune… Ce privilège n’a pas été aboli par la Révolution. Dès 1664, la Tricherie, après maints changements de propriétaires, appartient au seigneur Jean de Percin. Ce dernier exerce la charge de greffier criminel en chef du Parlement de Toulouse, et le château de Percin possède également une prison pour les malfaiteurs. En 1884, le château de Percin se trouve dans un état de délabrement complet. En 1953, il est racheté par les Dominicaines du Saint Nom de Jésus, qui en font un établissement scolaire avec pension pour les jeunes filles. De nos jours, l’établissement scolaire demeure, sans internat, et est devenu mixte, de la maternelle au Bac.
La mobilisation
Nous avons besoin de votre soutien pour restaurer cette tour. Grâce à votre générosité, nous pourrons assurer sa pérennité !