restauration des vitraux de l'église
Les huit vitraux répartis sur les deux bas-côtés de l’église, de même facture, datés de 1857, proviennent de l’atelier d’Emile Pagnon-Déchelette, maître-verrier renommé, établi à Lyon. La commune d’Arlay a décidé de terminer le vitrail au-dessus de l’entrée principale en créant un vitrail contemporain. La restauration de tous les autres vitraux est également programmée.
L'église d'Arlay
Construite en 1818, l’église paroissiale d’Arlay remplace deux anciennes églises, l’une située au Bourg et l’autre située au hameau de Saint-Vincent. Elle a été construite grâce à un legs pour rassembler dans une seule et grande église l’ensemble du village et apaiser ainsi de vieilles tensions locales. Dotée d’une façade classique, cette église est l’une des dernières édifiées dans le Jura en adoptant la forme d’église-halle, avec une nef centrale à croisée d’ogives, encadrée par deux collatéraux à peine moins élevés, l’ensemble donnant une impression de large espace intérieur, éclairé par les seules ouvertures des bas-côtés. Autre particularité, le clocher accolé à la droite du chœur, au lieu d’un traditionnel clocher-porche. Il a été coiffé dès l’origine, à la demande des habitants et au frais de la commune, d’un beau dôme comtois à l’impériale, restauré en tuiles vernissées en 1987. Cette nouvelle église, rapidement construite, s’étant révélée fragile, a été consolidée par l’ajout en 1857 de contreforts extérieurs.
A l’intérieur, de nombreux éléments de mobilier (chaire, autels latéraux, statues, tableaux, pierres tombales, etc…) proviennent des deux anciennes églises. Les Chalon-Arlay et autres grandes familles locales avaient les moyens de faire appel à des artistes confirmés, dont certains venant de Brou. La plupart de ces éléments sont classés ou inscrits à l’inventaire.