Le projet : sauvegarder un élément patrimonial majeur en Auvergne
Robustes, les burons sont ainsi sujets à de nombreux dommages dus aux rudes conditions climatiques sur les montagnes du Cantal, mais surtout depuis la dernière moitié du XXème siècle à leur délaissement de la part de leurs propriétaires. Des dizaines de bâtiments ont ainsi disparu du paysage du Cantal. Leurs ruines parsèment ici et là les montagnes et leur combat face aux intempéries est inégal, et l’issue hélas prévisible pour beaucoup de burons.
Le Cantal est doté d'une Association de sauvegarde des burons qui a pour objectif de préserver ce patrimoine, d'en dresser un inventaire exhaustif, d'accompagner les éventuels porteurs de projets tant agricoles que touristiques ou privés.
Le buron de Cassaïre, une fois rénové, sera laissé à disposition permanente du public randonneur puisqu’il est situé sur le GR 400 (abris en cas d’orage, bivouac, etc…)
Le linteau de la façade du buron de Cassaïre s’est écroulé entre les années 1980 et 2000, ce qui a entrainé un éboulement de la façade ainsi que des infiltrations dans la toiture. Les pierres de la voûte commencent également à tomber en raison de ces infiltrations.
- 29 mars 2018
Sélection du projet dans le cadre de la première édition de la Mission Patrimoine soutenue par Stéphane Bern
- Eté 2020
Début des travaux
- Fin 2020
Fin des travaux
Le lieu et son histoire : une construction emblématique du Cantal
Au cours des siècles d’occupation saisonnière ou permanente des milliers de structures ont été bâties et ont laissé des traces sur les montagnes d’estive du Cantal : les burons. Ces derniers possèdent des caractéristiques architecturales modestes et uniquement en lien avec la confection des fourmes et l’exigence du métier de buronnier. Les burons qui parsèment aujourd’hui les estives cantaliennes marquent le point d’aboutissement des diverses transformations architecturales liées aux changements des modes d’occupation de la moyenne montagne par l’homme. Désormais, les burons contribuent à une patrimonialisation emblématique des estives du Cantal. A partir de 1960, les bénéfices retirés de l’estivade ne compensent plus le coût de l’estive et l’équilibre sur lequel reposait la transhumance laitière fut rompu. L’un des principaux facteurs de cette évolution réside dans le problème que posaient alors le recrutement et la rémunération d’une main-d’œuvre qualifiée. L’exode rural limitait la possibilité de trouver les ouvriers agricoles indispensables à la transhumance laitière, alors qu’il fallait un minimum de trois personnes pour une vacherie d’importance moyenne, c’est à dire une quarantaine de vaches.
Les partenaires
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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