Sauvons la chapelle ND de la Salette : symbole du Mont St Clair
Sur l'ensemble de la chapelle, des travaux d'urgence s'imposent en priorité sur l'extérieur de l'édifice. Exposée aux intempéries, située au sommet du Mont St Clair de la ville de Sète, l'air marin et les tempêtes ont bien endommagé le bâti de l'édifice. Un programme de travaux sur trois phases est établi :
1 - Des travaux de toiture et de la couverture en tuiles romaines, solins, descentes d'eaux pluviales pour une mise en sécurité (hors d'eau) de l'édifice. 2 - Réalisation d'un drainage de surface en pied de tous les murs permettant l'étanchéité de la structure. 3 - La démolition des enduits existants pour un remplacement d'un enduit à la chaux respirant. 4 - Restauration des fresques intérieures
Nous comptons sur votre générosité pour sauver cette chapelle remplie de d'ex-voto et de symboles des pêcheurs sétois.
Lancement de la collecte de dons
Début des travaux : TR 1 (Mise hors d'eau) réfection de la couverture , descentes d'eaux pluviales
TR 2 : restauration des enduits extérieurs
TR 3 : travail sur un caniveau d'aération
TR 4 : restauration des fresques et peintures intérieures
Fin de travaux TR 1 La couverture de la chapelle est toute neuve
La chapelle est construite à partir des ruines en fortin érigé et démantelé au XVIIe. Sur ces ruines un moine, Frère Hilarion, eut l'autorisation de construire un ermitage. Quelques compagnons se joignirent à lui et rapidement on vient confier à ses hommes les intentions des familles, les victimes de naufrages et des risques de la pêche en mer. L'ermitage est confié en 1687, au patronage de St Clair. En 1858, la chapelle est à nouveau refréquentée avec la venue du curé de St Louis, Père Henri GAFFINO, l'édifice est dédié à Notre-Dame de La Salette dont il a offert la dévotion à sa paroisse de pêcheurs, il en confie la charge en 1897, à la congrégation des Missionnaires de La Salette.
Après le départ de l'occupation allemande, en 1945, la chapelle est restaurée et rendue à son service spirituel et cultuel.
Les peintures murales étaient à l'origine des fresques réalisées par M. Jacques BRINGUIER en 1952-1954. Elles se dégradèrent rapidement à partir des pieds de murs. Dans les années 1980, les parties très abimées ont été restaurées et l'ensemble a été recouvert par de nouveaux dessins en respectant les sujets, à l'exception de la mandorle du chœur et de la représentation de "Jérusalem céleste" au plafond au dessus des premiers bancs. Mais les causes de dégradation n'ayant pas été véritablement traitées font l'objet de ces préoccupations aujourd'hui, supprimer l'humidité de la chapelle en priorité avant de restaurer les fresques abimées.
la Chapelle a une nouvelle toiture, la mise hors d'eau par le toit est terminée Aidez-nous à poursuivre l'aventure !
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