Le projet : sécuriser le site pour accueillir le public
La tour présente des dégradations importantes liées à son exposition aux intempéries. Des arrachements sont présents de part et d'autre ainsi qu’une forte détérioration des encadrements de baies de la tour. Certains planchers présentent des effondrements. Les joints des murs sont dégarnis et quelques fissures sont présentes. La tour s’élève sur 4 niveaux. Il semblerait qu’un cinquième niveau ai existé, il est aujourd’hui disparu. Le niveau intermédiaire de la tour a également disparu.
Le mur d’enceinte sud s’est effondré sur un linéaire d’environ 12 mètres sur 5,5 mètres de hauteur, entraînant des instabilités probables et menace la sécurité des usagers du site. Aujourd’hui, une barrière en bois précaire fait office de garde-corps.
Les interventions se développent en 2 parties :
- Stabilisation de la tour nord : reconstitution des parements intérieurs et des maçonneries, reprise des encadrements de baie, reconstitution des maçonneries de part et d'autre de la tour, mise hors d'eau de la tour par une couverture plate située sous le niveau actuel des arases des murs ;
- Reconstruction d'une portion du rempart sud : purge et récupération des éléments effondrés, étaiement par contrefiche des murs voisins, réalisation d'un radier béton et d'un mur poids en moellons de récupération en lieu et place du mur d'origine
- Septembre 2025
Sélection par la Mission Patrimoine
- Début 2026
Début des travaux de consolidation
- Fin 2026
Fin des travaux de consolidation
Le lieu et son histoire : un témoin précieux de l'architecture défensive du Moyen-Âge
Situé dans le Forez, le château culmine sur son piton rocheux à 653 mètres d’altitude. Ses premières constructions datent du XIIe siècle. Pour parvenir au cœur du château, il fallait franchir 3 enceintes successives, complétées par des tours, dont la plus haute, la tour ronde (XVe siècle) mesure 25 mètres. Les événements comme l’apparition des armes à feu, entrainèrent des extensions et des aménagements des systèmes de défense.
Les seigneurs aménagèrent le logis pour y créer des conditions de vie moins austères et à partir du XVIIe siècle quittèrent progressivement le site pour des résidences plus confortables. À la Révolution, un incendie ruina la chapelle. Le dernier propriétaire mourut au début du XIXe siècle. Des bâtiments subsistent : la tour des prisonniers, le corps de bâtiment d'entrée, la chapelle face méridionale et la tour triangulaire.
La mobilisation : un château plein de vie
Le site est ouvert à la visite toute l’année, sauf en janvier. Le château comporte également une volerie : des spectacles de démonstration de vol libre sont proposés, ainsi que des stages découverte. Les enfants sont aussi à l’honneur : anniversaires, sorties scolaires, journée centre de loisir. Des ateliers artistiques sont également proposés ainsi qu’un concert (Rockbaron).
L’entretien et la restauration du site permettra donc de poursuivre et d’étendre ces activités sur le site.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ UNITED, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
Découvrir la Mission Patrimoine