Le château d'Osthouse dans le Bas-Rhin

Le château et le parc d'Osthouse sont régulièrement mis à la disposition des associations du village. Par ailleurs, l’association culturelle « project’ill» organise depuis 1994 des événements dans le parc du château. L’été, des sons et lumières retracent la vie de la région et de ses habitants, tandis que l’hiver un sentier de Noël fait la promotion des produits alsaciens. Des fêtes du terroir ainsi que des manifestations équestres et sportives sont également organisées. A l’occasion, des mariages ou événements particuliers (anniversaires, cocktails) prennent place au cœur du site. Le château a également servi de décor de cinéma (film d’Etienne Chatiliez, série allemande Moselbrück). Après les travaux de restauration, les pièces du bas du château, salle à manger, salon, fumoir ou chapelle ont pour vocation d'être ouvertes pour des événements, des visites, tandis que le parc sera plus accessible. Aussi, la situation d’Osthouse, au centre des communautés de communes d’Erstein, de Rhinau et de Benfeld, proche de Strasbourg et facile d’accès laisse entrevoir de belles perspectives de visites et de rencontres culturelles, manifestations ou autres.

Osthouse est le dernier et unique témoignage d'un château de plaine avec un fossé alimenté en eau. C'est une propriété privée qui appartient à la même famille depuis sa construction, au XVe siècle. Osthouse incarne l'histoire d'un village, d'une région, d'un pays, depuis le Saint-Empire romain germanique jusqu'à aujourd'hui. Des personnages emblématiques y sont accueillis tels que Napoléon III, reçu par François Zorn de Bulach, Chambellan de S.M. l’Empereur, ou encore après 1870, son fils Hugo, le secrétaire d’Etat du ministère d’Alsace-Lorraine, reçoit l’empereur Guillaume II. Des souvenirs de leurs passages sont conservés à Osthouse, tels qu'une réduction de la célèbre statue du sculpteur Carpeaux représentant le jeune prince impérial accompagné du chien Nemo, offert par le baron de Bulach !

La toiture et la charpente du château étaient, avant le chantier de restauration, dans un état de dégradation très avancé : trous, murs gorgés d'eau, poutres brisées, effondrement, gouttières percées, soit autant de dégradations qui venaient fragiliser l'édifice. La solidité du bâtiment était ainsi menacée. Les infiltrations, qui descendaient jusque dans les étages inférieurs, mettaient en danger le patrimoine mobilier. Tapisserie, lustre, sculpture, parquet, peinture, soit autant d'éléments à sortir au plus vite du péril.