Communs du Château de La Forêt-sur-Sèvre

Actuellement détenus en indivision par les quatre enfants, aujourd’hui presque octogénaires, de Georges et Solange Galichon, le Château et ses dépendances ont vocation à être transmis à certains de leurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Cette transmission est l’occasion d’une impulsion créative. Elle a fait naître dans la jeune génération l’envie de faire vivre et rayonner ce lieu.

Les Communs du Château de La Forêt-sur-Sèvre sont menacés de ruine à court terme. Les deux côtés de la bâtisse ont commencé à s’effondrer par la toiture. La charpente est encore intacte au centre du bâtiment mais elle est tombée sur les côtés, entraînant dans sa chute le haut de la façade. De nombreux trous dans le toit laissent également passer les intempéries, si bien que l’état général du bâtiment se dégrade à grande vitesse.

Le projet consiste à sauver les Communs de la ruine et à restaurer leur vocation historique, en permettant à des artisans d’art locaux de s’y installer pour y travailler, exposer, transmettre leur savoir-faire et vendre leurs créations. Les Communs seront ouverts à tous les métiers d’art présents sur le territoire : menuiserie, vannerie, ébénisterie, sellerie, verrerie, forge… Ils seront également ouverts à des formes modernes d’artisanat, telles que l’artisanat du logiciel.

Les Communs seront un lieu ouvert au public, qui permettra de :

• découvrir les métiers d’art ;
• participer à des manifestations culturelles (expositions, spectacles, conférences…) ;
• se former à l’occasion de stages créatifs et techniques.

L’installation d’artisans aux Communs constituera une première étape, d’un projet plus large de réhabilitation et d’ouverture du Château.

Au cœur du village de La Forêt sur Sèvre, depuis toujours ou presque, deux îlots naturels existent sur la Sèvre nantaise… Sur l’un d’eux, le Château de La Forêt-sur-Sèvre, entouré de larges douves, et sur un deuxième îlot, séparé du Château par un pont, les communs bâtis sous la Restauration. Tourné vers le village, ce vaste bâtiment de plus de cinquante mètres de long sur presque 12 mètres de large revêt un intérêt architectural certain par son ampleur et la ligne qu’il trace dans le paysage.

Le bâtiment des communs abritait au XIXème siècle et jusqu’au début du XXème siècle des écuries et de nombreux artisans : maréchal-ferrant, forgeron, chaudronnier, charpentier, blanchisseur, charron, bourrelier… Les artisans disposaient d’un atelier au rez-de-chaussée et logeaient dans des chambrettes à l’étage.