Un peu d'histoire
Avec ses trois tours, ses sculptures et ses élégantes arcatures lombardes, la façade du XIIe siècle compte parmi les plus belles réalisations de l’art roman à son apogée. Elle est restée dans son état d’origine, malgré une tentative d’explosion durant la guerre des paysans qui a laissé quelques dégâts. Le massif occidental est constitué de trois niveaux séparés par d’épaisses moulures et bardé d’arcatures lombardes. Les deux tourelles latérales et la grande tour centrale ne sont pas sans rappeler les Westwerk des églises carolingiennes.
Le projet de restauration
En 2021, une étude de diagnostic en vue de la restauration des toitures de l’abbatiale et une vérification structurelle générale de l’édifice ont été opérées par le cabinet d’architecture du patrimoine parisien Aedificio.
Deux fragilités majeures ont été identifiées :
- l’état général préoccupant des couvertures
- l’articulation entre le massif occidental et la nef qui subit d’importants désordres structurels, fondamentalement dus aux différents changements et ajouts effectués sur l’église lors du passage de l’époque romane à l’époque gothique mais aussi dus à la présence d’un beffroi métallique que la maçonnerie n’était pas en mesure de pouvoir accueillir initialement et qui répercute de manière délétère les vibrations des cloches à la structure.
Ces anomalies structurelles entraînent aujourd’hui un devers important du clocher vers l’est et une fragilisation visible de l’édifice, notamment de plusieurs éléments structuraux de la partie nord du massif occidental, d'où le souhait de remplacer la structure du beffroi par une structure en chêne.
Un lieu vivant de culture et de rassemblement
La façade de l’abbatiale, datée du XIIe siècle, est l’une des plus belles réalisations de l’art roman à son apogée. Elle est restée dans un état exceptionnellement authentique malgré les épreuves de l’histoire, notamment une tentative de destruction pendant la guerre des paysans. La restaurer, c’est préserver un patrimoine artistique et architectural rare.
Restaurer l’église, c’est aussi protéger un joyau musical reconnu dans le monde entier, l'authentique l'orgue Silbermann de 1709 et permettre la poursuite des concerts et événements culturels autour de cet instrument.
Les partenaires



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