Le projet : achever la restauration d’une église médiévale classée
Depuis 2010, l’église Sainte-Trinité de Choisy-au-Bac fait l’objet d’un vaste programme de restauration destiné à préserver ce témoin majeur du patrimoine local. Trois campagnes de travaux ont déjà permis de restaurer le clocher, les couvertures de la nef et des bas-côtés, puis de consolider la façade ouest et restaurer le croisillon nord du transept.
La prochaine étape du projet vise à achever la restauration complète de l’édifice, avec la réhabilitation du chevet, des vitraux, du croisillon sud, de la tourelle, de la sacristie et des bas-côtés, ainsi que l’assainissement général du bâtiment.
Cette dernière phase de travaux, prévue entre 2024 et 2028, permettra de redonner toute sa cohérence architecturale et son éclat à ce monument emblématique, récompensé en 2019 par le 2ᵉ Prix du Mécénat Populaire de la Fondation du patrimoine.
- 2010-2021
Plusieurs campagnes de restauration
- 2018
Etude de diagnostic par un Architecte des monuments historiques
- 2019
La commune remporte le 2ème Prix du Mécénat Populaire de la Fondation du patrimoine, en partenariat avec la Société Profine France
- Mai 2024
Début des travaux des trois dernières tranches conditionnelles
- 2028
Fin prévisionnelle de la restauration globale de l'édifice
Le lieu et son histoire : un riche passé médiéval
L’église de la Sainte-Trinité, classée Monument Historique le 5 février 1920, se situe à Choisy-au-Bac dans l’Oise à la jonction des forêts de Laigue et de Compiègne et à la confluence de l’Aisne et de l’Oise. Elle demeure aujourd’hui l’un des rares témoins du riche passé de la commune qui connut ses heures de gloire à l’époque médiévale : les Mérovingiens y avaient établi une maison de plaisance devenue plus tard un palais occupé par les rois mais rapidement abandonné par les souverains dès le XIVème siècle.
C’est au monastère Saint Etienne de Choisy-au-Bac, aujourd’hui disparu, que mourut le 12 juillet 783 la mère de Charlemagne, Bertrade de Laon dite Berthe au grand pied.
L’église de la Sainte-Trinité date des XIIème et XIIIème siècles. Elle a conservé bon nombre de ses parties anciennes mais a subi quelques transformations à la fin du XVème ainsi qu’au XIXème siècle.
La mobilisation : un territoire soudé autour du projet
L’église de la Sainte-Trinité demeure un lieu de culte pour les catholiques où y sont célébrés régulièrement des messes, mariages, baptêmes et enterrements. Elle est aussi un lieu de concert très recherché, principalement par l’Atelier musical de l’Oise, le Festival des Forêts et le Festival d’art lyrique et de chant « En Voix » (organisé sur tout le territoire des Hauts de France par le Théâtre Impérial de Compiègne – Opéra de Compiègne).
Un édifice cultuel est toujours un symbole fort de l’identité et de l’histoire collective locale : c’est un héritage commun que nous ont laissé nos ancêtres et sa restauration constitue donc une première richesse transmise aux générations futures. Dans une commune comme Choisy-au-Bac, au riche passé historique, la mémoire du patrimoine est un élément essentiel de son identité.
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