Protéger l'église des dommages du temps
Aujourd’hui, pour préserver ce joyau de l’architecture de Nemours, la Ville a décidé d’engager une importante campagne de restauration.
Ces travaux permettront de redonner une seconde jeunesse à plusieurs chapelles (ancienne chapelle des Catéchismes, chapelle Saint-Eloi, chapelle Notre-Dame des sept Douleurs, chapelle du Sacré-Cœur) mais aussi à certaines travées du déambulatoire et du chœur et à l’abside de l’église.
Particuliers, entreprises, commerçants, artisans etc. chacun peut apporter sa participation et devenir acteur de cette sauvegarde. Apportez votre soutien pour sauver ce patrimoine historique !
Une première phase de travaux réalisée avec le concours de la Fondation du Patrimoine, s'est terminée fin 2021. Les résultats sont perceptibles sur la toiture et les vitraux, et notamment sur le chevet et les chapelles nord, qui ont été mis hors d'eau ainsi que les charpentes et les menuiseries.
La Phase 2 de ce chantier a démarré en début d’année, et elle permettra, à l’horizon 2024, d’achever la restauration extérieure de l’édifice (hormis le clocher) et d'entamer la restauration intérieure, des sculptures et des chapelles.
L'histoire de Saint-Jean-Baptiste de Nemours
Implantée au débouché du pont construit sur le Loing par Perronnet à la fin du XVIIIe siècle, l'église Saint-Jean-Baptiste est, avec le château voisin, un des éléments majeurs du paysage urbain de Nemours. Elevée en plusieurs étapes à partir d'un édifice du XIIe siècle dont il ne subsiste que le clocher-porche, elle a fait l'objet d'une reconstruction pratiquement complète au début du XVIe siècle, selon une architecture mixte à la fois médiévale et Renaissance.
Cette reconstruction est vraisemblablement due à l'initiative des paroissiens à partir du milieu du XVe siècle, mais elle a été interrompue au niveau d'un transept qui n'a finalement jamais été élevé, et dont seuls quelques vestiges apparaissent à l'extérieur du monument. Le haut de la nef n'a été achevé par l'architecte Thomas Gaubert que dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Son vaisseau couvert de fausses voûtes flamboyantes montées sur des nervures de bois est donc assez tardif, mais il constitue aujourd'hui un des aspects les plus originaux du monument.
Les travaux de cette église de 1595 pourront ainsi mettre en valeur des décors architecturaux remarquables et la restauration de vitraux.
Faites un don à ce projet de restauration !
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