Eglise Saint-Pancrace de Denicé

Dédiée à Saint-Pancrace, l’église actuelle fut construite entre 1872 et 1875 à l’emplacement de l’ancienne église paroissiale. Elle fut inaugurée à la fête de Pâques de 1878. Son architecte lyonnais, Louis-Frédéric Benoît, est également celui des églises de Saint-Martin d’Ainay, de Saint-Nizier et de la Rédemption à Lyon.

L’église de Denicé fait partie des quatre églises en France à recueillir sur ses vitraux de la nef en partie supérieure, les stations du chemin de croix. Aujourd’hui l’église fait partie de la Paroisse de Sainte-Marie-des-vignes. C’est l’élément architectural emblématique du village et le lieu de nombreux évènements de la vie des deniçois.

Les vitraux de l’église Saint-Pancrace nécessitent aujourd’hui une restauration complète. Les vingt baies de l’église datent de la création de l’église à la fin du XIXème siècle et n’ont jamais été rénovées. Aujourd’hui, elles sont dans un état critique et menacent de tomber.

Devant l’urgence de la situation, la mairie lance au deuxième semestre 2025 des travaux de rénovation pour les 3 grandes baies du chœur, les plus en péril.

La restauration des vitraux sera complète : démontage de l'armature en plomb, nettoyage des verres, remplacement ou conservation des pièces peintes, puis repose des vitraux. Dans le même temps et pour parfaire cette rénovation, les vitraux seront mis en valeur en retirant les grillages et vitrages extérieurs inadaptés, au profit de verres « securit » plus performants et de bavettes d'évacuation des eaux de condensation.

L’objectif de cette opération est de sauver ce trésor patrimonial et de le mettre en valeur, grâce au changement des protections extérieures et à l’ajout éventuel de luminaires intérieurs.

Ainsi ce projet vise à sauvegarder un patrimoine précieux tout en permettant aux habitants et aux visiteurs d’en redécouvrir toute la richesse.

Les vitraux menacent de s’effondrer à tout moment et il est nécessaire d’agir. Le projet de sauvegarde des vitraux se déroulera sur plusieurs années vue l’ampleur des travaux. La première phase en 2025 devrait être suivie par 4 autres pour assurer la pérennité des vitraux de la nef dont le précieux chemin de croix et ceux de la façade.

Pour financer ces travaux, la mairie a lancé une collecte de dons en partenariat avec la fondation du patrimoine. L’objectif est de mobiliser des ressources publiques et privées afin de sauver ce patrimoine chargé d’histoire, lieu de vie pour les générations passées, présentes et futures.