Le projet : restaurer un jardin en terrasse du XVIIIe siècle
Votre soutien est indispensable à la restauration d'un jardin en terrasse, œuvre de Nicolas Daguin au XVIIIe siècle, dans la patrie de Diderot l'Encyclopédiste. Depuis sa création en 1775, le jardin passe de mains en mains jusqu'en 2012.
La commune reprend alors le jardin proche de la ruine. Elle entreprend de restaurer les murs, les fabriques et rendre sa splendeur au parc.
La proximité de Langres, patrie de Diderot l’Encyclopédiste, dont la famille possédait une maison à Cohons, a incité la commune à développer des actions autour de la transmission des savoirs.
En collaboration avec la commune, la Fondation du patrimoine et la mission Bern cherche à restaurer les murs de soutènements et de clôture de pierres sèches ainsi que des fabriques emblématiques du jardin : Pavillon du billard, Cabane de la biche, Salle voûtée avec sa toiture en lave, grands bassins des viviers.
Grâce à vos dons, le jardin pourra retrouver sa splendeur du siècle des Lumières.
- 2018
Une subvention de 50 000 € est accordée au titre de la Mission Bern !
- 9 octobre 2018
Reportage sur les Jardins suspendus de Cohons sur France 2
- 21 janvier 2019
Lancement de la souscription
- 30 avril 2021
Le site est classé par arrêté au titre du code de l'Environnement
Le lieu et son histoire : un jardin "encyclopédique"
À partir de 1775, Nicolas Daguin, notable langrois, crée son Jardin en terrasses, propriété de plus d’un hectare, accrochée à flanc de coteau sur le revers du plateau de Langres. Des kilomètres de murs de pierres sèches, certains de 6 mètres de haut, soutiennent les terrasses vivrières où sont cultivés fruits, légumes et vigne.
Le jardin est agrémenté de plusieurs « fabriques pittoresques » qui forment des belvédères dominant la vallée. En 1808, il agrandi son domaine de 8 hectares supplémentaires provenant de l’ancienne forêt de l’Évêque qu’il entoure de hauts murs et où il érige d’autres fabriques de pierres sèches dont un imposant belvédère de pierre, appelé escargot. L’ensemble s’appelle dès lors le Clos de la Roche.
En 1808, François Bertrand, ami de Daguin, acquiert les 5,5 hectares restant de la forêt de l’évêque, et y crée son Parc pittoresque à fabrique et jardin en terrasses.
Dès 1815, il y érige un monumental escargot de pierre sèche, le Mastaba, puis ses héritiers feront de même avec le plus emblématique des trois escargots des Jardins suspendus : le grand escargot circulaire, 16 m de diamètre pour 5 m de haut.
Après une longue période d'inactivité, le jardin est réouvert au public en 2013. Son classement de Jardin Remarquable en 2014, fait du village de Cohons, la seule de France de moins de 500 habitants à posséder deux jardins remarquables.
La mobilisation : un territoire soudé autour du projet
Le site est ouvert au public depuis le printemps 2013 (tricentenaire de la naissance de Denis Diderot) et accueille d’avril à octobre plus de 5.000 visiteurs chaque année.
Une programmation culturelle dense et variée est proposée toute la saison. Un catalogue d’offre pédagogique pour le milieu scolaire et périscolaire est en cours d’élaboration. Dès la création du projet, des bénévoles et des salariés du chantier de réinsertion ont travaillé mains dans la mains à la réhabilitation de ce lieu.
Le site est classé par arrêté du 30 avril 2021 au titre du code de l'Environnement.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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