Aidez à restaurer ce petit patrimoine lié à l'eau !
© Commune de Bielle
Définition des montants
Bielle, capitale de la Vallée d’Ossau jusqu’au XIX e siècle, est un village qui garde dans ses murs beaucoup de traces de son histoire. Cette richesse est déjà en partie valorisée par le circuit de la Jurade, promenade qui débute et passe par la Place du Poundet et les rives de l’Arriu Mage.
Le projet de la commune prévoit la restauration du petit patrimoine architectural lié à l’eau construit sur les rives et alimenté par l'Arriu Mage (lavoirs , fontaines , abreuvoirs). Il est un atout majeur à l’appui de la requalification des lieux, la préservation du paysage et le maintien d'espaces publics de qualité aux services des habitants de Bielle et des visiteurs du village.
Le lavoir de Coarraze se trouve à l'Ouest de l'espace public, sur la rive gauche de l'Arriu Mage. Petit en surface, ce lavoir ne présente pas moins d'intérêt patrimonial, de par sa configuration architecturale originale. A proximité du lavoir se trouve la fontaine et l'abreuvoir.
La couverture est en ardoises épaisses posées au clou sur voliges disjointes. Elle est globalement en mauvais état et a été visiblement plusieurs fois remaniée. Elle doit être entièrement restaurée. Les parois sont en pierres et en maçonnerie enduite. Elles datent probablement de l'origine du bâtiment. Une restauration des pierres et de l'étanchéité est nécessaire.
Les travaux de restauration et de valorisation du lavoir, de la fontaine et de l’abreuvoir comprendront :
Lauréat de l'appel à projet Mélusine 2 lancé par le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques et la Fondation du patrimoine
Début des travaux
Fin des travaux !
Les lavoirs, les abreuvoirs et fontaines de la commune de Bielle représentent un témoignage important des bâtiments publics ayant permis l'amélioration de la vie quotidienne passée des populations en donnant accès à des espaces collectifs de première nécessité. Probablement construits à la fin du XIXe ou début XXe, ce petit patrimoine lié à l'eau correspond notamment à la volonté publique énoncée dans la loi du 03 février 1841 de lutter contre les maladies infectieuses répandues à l'époque.
Le lavoir de Coarraze est un petit volume couvert à quatre pentes, fermé par des murs épais de pierres enduits à la chaux côté Nord et Ouest. Au Sud, côté ruisseau et à l'Est le bâtiment s'ouvre en partie haute grâce à une structure sur poteaux bois. On accède à l'espace des bassins par un escalier en pierre de telle sorte que le sol du lavoir est en contrebas d'environ un mètre par rapport à la route. A cet endroit, un pont avec son muret en pierre vient « s'accrocher » sur l'angle Sud-Est du lavoir constituant ainsi un ensemble tout à fait remarquable. La charpente bois à quatre pentes s'appuie sur les murs en pierres du bâtiment et sur deux fermes intermédiaires. Quatre poteaux bois contreventés par des liens supportent la charpente en façade Sud et Est. Ils s'appuient eux mêmes sur de larges murs en pierres. L'ensemble de la charpente est en chêne dans un bon état général. Une planche d'entablement en chêne ceinture le bas du toit. L'alimentation en eau du lavoir se fait via une conduite enterrée. Les bassins occupent, de part et d'autre d'un espace ce circulation central, la totalité des deux longueurs de l'espace intérieur du lavoir. Les parois sont en pierres et en maçonnerie enduite. Elles datent probablement de l'origine du bâtiment.