Le projet
Soutenez la rénovation du Manoir de Kerminizy, construit au XVIe siècle, et menacé par l’étanchéité défaillante de sa toiture et de ses murs. Son nom était initialement Kermenec’h (maison refuge) puis Kerminizic. Le bâtiment aurait été successivement une résidence, un monastère, un relais de chasse, avant de devenir propriété de la famille Marchal qui l’a acquis en 1897, et dont certains descendants entreprennent aujourd’hui une indispensable restauration. La charpente, la couverture et les poutres des planchers doivent être changées en très grande partie, l’étanchéité des murs et des menuiseries extérieures reprise, et le drainage des eaux pluviales et du ruisseau repensé.
Le Manoir est un lieu de vie et d’accueil : il reçoit notamment des évènements organisés par les associations locales (randonnées, rassemblement de véhicules de collection), des mariages, des séjours de groupes de jeunes (scouts, étudiants) et des rassemblements familiaux des descendants de la famille Marchal.
Le lieu et son histoire
Le Manoir de Kerminizy a été construit au travers de différentes campagnes de travaux, de la fin du XVIe siècle aux années 1910.
Le manoir est isolé, sur le flan d’une colline boisée. Il est entouré d’un parc, de communs et est visible de la route. Il est construit en granit, à grand appareil régulier. La toiture est à 2 versants avec croupe et hautes souches de cheminées. La charpente est composée de fermes à arbalétriers, entrait retroussé, poinçon, panne faitière avec une couverture en ardoise. La structure des planchers est en poutres bois massif, d’une portée d’environ 9m, avec solives et plancher.
La seigneurie de Kerminihic appartint aux Kerman en 1425, aux Hingant en 1464, aux Beaujouan en 1557, qui se feront appeler Seigneurs de Kerminizy, puis, par alliance, en 1674, aux Talhouët de La Grationnaye. En 1818, Monsieur Jan de La Gillardaie, maire de Pontivy, achète le domaine au nom du Comte de Kergariou. Joseph-Francois-Rene de Kergariou, Chevalier de la Légion d’Honneur, Préfet, Pair de France, Député, Conseiller d’Etat puis son fils, Rolland gèrent le domaine dont ils exploitent les fermes (Saint Ave, Keroc’h, Kerpourhant, Roscario, Talvern…) conjointement avec celles de leur domaine de Cleguerec.
En 1897, le Domaine est revendu à M. Maurice Marchal, petit-fils de La Gillardaie, qui y passe ses vacances avec ses dix enfants. En 1953, ceux-ci fondent la Société Familiale du Manoir qui gère le domaine. Actuellement la famille compte près de 1 000 membres qui fréquentent toujours le manoir.
La mobilisation
Année après année, la toiture du Manoir a vu des déformations apparaitre dans la charpente et la couverture, et des fuites ont été constatées sur certaines menuiseries. Des sondages récents ont révélé des faiblesses de plusieurs poutres rendant nécessaire un étayage provisoire, ainsi qu’une forte dégradation de tous les bois en contact avec les murs, en raison d’une étanchéité défaillante de ces derniers.
Ces désordres étant cachés sous des doublages en plâtre sur lattis, ils n’étaient pas apparents et leur découverte fut une surprise de taille pour les co-propriétaires, descendants de la famille Marchal, regroupés dans la Société Familiale du Manoir, qui en assuraient pourtant l’entretien avec soin depuis des années. Le défi était énorme et les sommes envisagées bien supérieures à ce que le budget de fonctionnement de Kerminizy ne permettait.
Mais à l’abattement a vite succédé la mobilisation des énergies nécessaires à la sauvegarde de Kerminizy afin d’en assurer la conservation et la pérennité. Lors d’une Assemblée Générale de 2022, le principe d’une levée de fonds exceptionnelle est acté. En 2024, après une mobilisation des actionnaires représentant six familles de descendants, le financement des travaux est partiellement acquis. Pour finaliser le budget, la Société Familiale se tourne alors vers la Fondation du Patrimoine pour obtenir un label et faire appel au mécénat public.
Avec la réussite de cet appel, le Manoir de Kerminizy sera sauvegardé et pourra poursuivre sa vocation de lieu d’accueil (Kermenec’h).
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