Le projet : sauvegarder ce patrimoine local quasiment disparu
Au fil du temps, et malgré de multiples réparations de fortune, le bâtiment s'est dégradé si bien qu'il menace de s'effondrer :
- l’ossature de l’entrée de la grange s'affaisse suite à l’écroulement du mur de soubassement en pierres
- sur la toiture les tuiles qui servaient jusqu’à présent de remplacement à la chaume sont en train de glisser et de créer de nombreuses gouttières
- la souche de la cheminée en pierres avait été démolie
- le plancher de la grange ainsi que son solivage sont en train de s’écrouler
- le plancher de l’habitation est en décomposition si bien que l’accès est dangereux
- les bois et les carreaux des fenêtres sont détériorés
Le propriétaire est dans l’obligation d’engager rapidement des travaux avant que l’état de son bien continue à se dégrader et qu’il devienne irrémédiablement une ruine.
La première tranche étant la remise en état de la toiture en chaume ainsi que le remplacement du solivage du bâtiment car il est lié à la charpente. Des travaux de maçonnerie sont aussi à prévoir en même temps pour la cheminée et le soubassement en pierres.
Dans un second temps, les planchers seront reconstruits et les menuiseries remplacées afin que cette ferme puisse retrouver l’usage qui lui était destiné.
Le lieu et son histoire : au cœur de l'Auvergne, un habitat rural à préserver
Cette ferme est située à 800 m d’altitude, dans ce qui était appelée au XVIIIème siècle Basse Auvergne, au niveau du plateau de Messeix, sur un terrain marqué par les éruptions volcaniques et entourés par de nombreux arbres dont certains en communion avec les grosses pierres de lave délimitent encore l’ancien chemin d’accès.
La vieille maison a été construite à la fin du XVIIème siècle, avec des pierres extraites à la main par les habitants et représente notre patrimoine local : c’était la ferme paysanne de l’époque qui a été habitée jusqu’aux environs de 1930. Recouverte par son toit en chaume, on y retrouve des vestiges d’autrefois comme par exemple la souillarde installée dans une alcôve voutée avec une pierre d’évier dont l’écoulement va directement à l’extérieur, une cheminée type cantou, des lits clos...
Quelques années plus tard, elle servira de refuge aux maquisards qui furent à l’origine de l’embuscade d’un convoi Allemand au pont du Chavanon, le 7 juin 1944.
La mobilisation : pour sauvegarder le patrimoine local
Ce projet répond à un intérêt patrimonial, culturel et touristique. A l’issue des travaux, l’accès à la vieille maison sera possible lors des journées « portes ouvertes » pour découvrir l’habitat d’autrefois. Des ateliers pédagogiques pourraient y être organisés pour les habitants et les écoles, afin de transmettre les savoir faire autour de la fabrication du pain et de l’habitat « cantou ». La restauration de cette vieille maison est une valeur ajoutée pour le territoire des Combrailles en Auvergne et plus particulièrement pour la commune de Messeix. Aujourd'hui, combien de fermes du XVIIème siècle sont intactes et à découvrir avec leur habitat "cantou", four à pain, étable.. ? Notre patrimoine local sera enrichi par ce projet qui pourrait devenir une attractivité touristique et pédagogique d'intérêt public.
Faites un don à ce projet de restauration !
Peu à peu, dans l'indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses plus de 1 000 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.
Mon don
- 10 €
- 100 €
- 250 €
- 500 €
(66% de l'impôt sur le revenu)