Le projet : Sauvegarder la Tour de Joyeuse
Devant l’urgence à protéger ce site des aléas du temps, la mise en sécurité, la réfection des murs abimés par la végétation sont à réaliser en priorité car la tour de Joyeuse est en danger et présente un risque pour la sécurité de la population et des touristes. Suite au constat de l’architecte du patrimoine avec lequel l’association a travaillé, la sécurisation et restauration urgentes pour lesquelles nous vous sollicitons consistent en :
- L’étaiement de la baie de la façade nord- ouest dont la clef de l’arc en plein centre descend peu à peu.
- La purge en profondeur des végétaux sur le dessus et les façades de la tour.
- La mise en place d’une arase hydrofuge pour éviter les infiltrations d’eau dans les murs.
- Le jointoiement du dernier rang de pierres pour assurer la stabilisation permanente et colmatage des fissures en façades.
- L’évacuation des gravats qui se sont accumulés au fond de la tour.
Le lieu et son histoire : la tour de Joyeuse
Situé en Ardèche méridionale, Montréal "Mons régalis", (mont royal) est un bourg d’origine castral établi sur les contreforts sud du massif du Tanargue dont la première mention date de 1165. A la fin du Moyen Âge, Montréal fait partie de la couronne de castrum entourant Largentière avec Brison, Chassiers, Vinezac, Uzer et Tauriers formant une ceinture de protection des mines d’argent de Largentière. Jusqu'au XVIIIe siècle, se dressaient au centre du village trois hauts donjons de 18 à 27 m de haut servant de tour de défense : la première, tour du Château, la seconde appelée en 1603 tour rompue (car en ruine) et la troisième la tour de Joyeuse située en dessous de l'église. A ce jour, seules deux tours subsistent. En 1727 la seconde tour est abattue et ses pierres serviront à la construction de la coupole de l’église et de la chapelle des Pénitents en 1819 ainsi qu’à de nombreuses habitations du village.
La tour de Joyeuse, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques est de plan quadrangulaire. La taille des bossages sur certaines parties de la tour laisse penser à une réfection des parements au XIVe siècle. Effectivement, le castrum de Montréal passe alors aux mains de la puissante famille de Balazuc, famille qui renforce alors le système défensif du castrum. La tour se trouve précisément au-dessus de l’endroit où subsistent quelques vestiges de la porte principale des remparts du castrum. Bien qu’arasée, elle est encore conservée sur 22m de hauteur pour 3 niveaux. L’épaisseur de ses murs est de 2,30m. Les deux tiers supérieurs de la tour sont en appareil à bossage alors que le tiers inférieur est un mélange d’appareil lisse et d’appareil à bossage. La tour est percée respectivement au premier et au second étage par deux portes étroites couvertes d’un arc brisé en tiers-point. Le bâtiment présente de nombreuses traces d’ancrage de poutres dont deux alignements de trous carrés sur la façade nord situés à environ 3 mètres de haut. De plus, une voûte unique dont ne subsiste que la naissance se trouvait au sommet de la tour. L’intérieur est vide : le sol jonché de gravas et de pierres tombées des murs. La commune de Montréal en est aujourd’hui le propriétaire.
La mobilisation : une commune - l'association patrimoine de Montréal
La commune perçoit dans ce bien architectural une véritable opportunité de développer un projet touristique en lui redonnant sa place dans l’histoire de Montréal et du territoire, car on ne peut pas dissocier Montréal de l’histoire de ses communes voisines et du pays ardéchois. La commune a signé une convention de partenariat avec L’association « Patrimoine de Montréal » afin de l’aider dans ses démarches administratives et le suivi des différentes étapes de rénovation. Les aides sollicitées auprès de la DRAC, le Département, le Crédit Agricole et la Société de sauvegarde du patrimoine ancien de l’Ardèche, ont permis de mobiliser près de 53% de subventions. Néanmoins la somme restant à charge de la commune demeure élevée. C’est pourquoi la commune a décidé de lancer une campagne de souscription publique en partenariat avec la Fondation du Patrimoine. Tout don, même le plus modeste est important et significatif. Merci à toutes celles et ceux qui feront un geste de soutien à ce projet.
Vos contreparties
Les contreparties sont à la charge du porteur de projet.
La Fondation du patrimoine se décharge de toute responsabilité en cas de préjudice.
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Courrier de remerciement avec magnet
Pour 100€
contreparties précédentes + mention sur support de communication et invitation à l'inauguration
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contreparties précédentes + mention sur la bâche
Pour 5000€
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