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Le projet : Restaurer les vitraux de la chapelle
La chapelle est située à Faye sur la commune de Verneuil dans la Nièvre. La Famille Benoist-d’Azy, propriétaire des lieux, souhaite restaurer les vitraux de la chapelle datant de 1867. Il s’agit d’une première étape pour la rénovation de la chapelle.
Neuf vitraux sont à rénover. Ils sont fortement dégradés (descellement, verres cassés, réseau de plomb en bout de course, grillage de protection n'existant plus, …). Les vitraux doivent être déposer, démontés, dessertis, nettoyés. Ils seront ensuite remis en place avec plomb neuf et grillage de protection pour éviter tous risques provenant de l'extérieur (grêles, tempêtes).
Des pierres sont restaurées à l'identique de façon à rendre aux vitraux leur état originel. Les vergettes seront conservées mais remis en état par brossage, ponçage et protection antirouille. Les rejingots seront refaits à la base des lancettes pour garder l'étanchéité de la chapelle.
Le lieu et son histoire : Une chapelle érigée en 1867
La chapelle de Faye fut construite en 1867 par Augustin Benoist d’Azy, officier de marine, directeur des colonies au Ministère de la marine et administrateur des chemins de fer d’Orléans. Il l’a érigée en mémoire de son épouse décédée, Alexandrine Benoist d’Azy, née Daru.
La construction de cette chapelle est attribuée aux architectes Pierre-Felix Delarue et Andoche Perthiot. Ils ont construit pour la même famille la chapelle du château de Saulières, située sur la commune de Saint-Pereuse.
La chapelle de Faye est le point central de tous les bâtiments du domaine, dont la disposition prend la forme d’un fer à cheval vu du ciel.
La mobilisation : Un atout pour le tourisme local
De nombreuses promenades, organisées par des communes environnantes, font étape en ce lieux. C’est notamment le cas de marches gustatives organisées par l’Office de tourisme. De nombreux habitants des communes alentours sont attachés à la chapelle et demandent à y revenir au cours de l’été.
Les souvenirs liés à la chapelle ont même traversé l’Atlantique, comme en atteste la visite d’Américains venus voir la chapelle décrite dans les lettres de leurs ancêtres ayant été au camp de Verneuil pendant la Première Guerre mondiale.
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