Le projet : reconstruire et ouvrir au public la chapelle
Depuis longtemps abandonnée, la chapelle était, au début des années 2010, dans un état de délabrement nécessitant une intervention urgente : toiture à demi-effondrée, végétation ayant envahi le bâtiment, menuiseries manquantes ouvrant l’édifice aux intempéries. L’association Saint-Nicolas a entrepris en urgence les premières mesures conservatoires : démolition de la toiture, pose d’une chape ciment sur le haut des murs pour éviter les infiltrations et dégagement du site. Cette situation ne saurait perdurer, la chapelle ne pouvant en l’état accueillir de public. La pose rapide d’une charpente et d’une couverture et l’installation de deux portes et de deux fenêtres afin de mettre l’édifice hors d’eau et à l’abri des intrusions constituent les premiers travaux qui s’imposent dans l’immédiat. Les travaux de maçonnerie intérieure et extérieure devront suivre.
- Construction de la chapelle
1902
- Signature de la convention d’appel aux dons
04 juin 2015
Le lieu et son histoire: une chapelle locale, typique du Finistère
Le site accueille un édifice cultuel vraisemblablement depuis le Moyen Âge. Au XVIIIe siècle, Saint-Nicolas est l’une des quatre chapelles paroissiales de Plougasnou. En 1902, la chapelle que nous connaissons aujourd’hui est construite sur le même emplacement. Son architecture est simple : un volume de base rectangulaire surmonté d’une toiture à deux pentes. Un clocheton surmonte le pignon de l’entrée. Des chaînages d’angle et des encadrements en pierre de taille viennent décorer les façades. Quatre statues ainsi que deux vases en opaline décoraient le sanctuaire. Un pardon avait lieu à partir de la chapelle jusqu’au début du XXe siècle. La chapelle Saint-Nicolas compte parmi les innombrables chapelles qui sillonnent le département du Finistère, construites pour évangéliser la population.
La mobilisation : une mobilisation locale associative importante pour faire revivre la chapelle
L’association Saint-Nicolas a acquis la chapelle il y a quelques années alors qu’elle menaçait d’être détruite par les propriétaires qui ne pouvaient l’entretenir. Depuis, l’association Saint-Nicolas, qui compte plusieurs dizaines de membres, a entrepris des travaux d’urgence pour la sauver et s’occupe aujourd’hui du financement et du suivi des travaux de restauration. Une fois la chapelle restaurée, elle sera dédiée au développement de la vie associative et à l’animation culturelle du territoire : expositions, réunions, concerts et actions en direction du jeune public, en concertation avec les acteurs éducatifs.