Le projet : restaurer le château de Crépol, une bâtisse riche culturellement
Afin de poursuivre le développement des activités qui animent le site, plusieurs projets devraient voir le jour dans les prochaines années, notamment la création d’une structure agricole pour exploiter la parcelle de sept hectares que le château domine. Avec l’apparence d’un jardin « à l’italienne », seront plantés des oliviers, chênes truffiers, de la vigne guidée sur des treilles et diverses cultures fruitières et maraîchères bio pour créer un jardin d’agrément, qui sera attractif pour les visiteurs. En complément de l’activité agricole, une partie des dépendances pourrait accueillir des chambres d’hôtes, une boutique pour les produits de la propriété et une salle de réception. Se développeront également les activités culturelles déjà en place : concerts et représentations théâtrales données dans le parc ou à l'intérieur des murs.
- Rentrée 2021
Appels aux dons
- Semestre 2022
Début des travaux
- Fin 2022
Inauguration
Le lieu et son histoire : un château du XVII siècle d'une architecture spectaculaire
Le château de Crépol est un pavillon de chasse d’époque Louis XIII construit entre 1619 et 1622 pour la famille de Clermont-Chaste. Charles de Clermont-Chaste, le commanditaire, était marquis de Chaste et Charpey, maréchal de camp, Sénéchal du Puy et Bailli de Velay. C’est un bâtiment massif, de plan rectangulaire, à l’architecture classique. Ses façades sont rythmées de larges ouvertures symétriques surmontées d’un fronton triangulaire armorié au Nord. En 1715, il entra dans la famille du comte de Marcieu. Dans cette famille, Louis Eme de Marcieu, gouverneur de Valence puis de Grenoble, commandant la province de Dauphiné, lieutenant général du Roi, arrêta avec ses troupes le célèbre contrebandier Mandrin en 1755. Le château a été inhabité pendant 111 ans, de 1753 à 1864. Gaston Eme, septième marquis de Marcieu, s’y installa en 1864 et son épouse y résida jusqu’en 1925 en réaménageant le château.
La mobilisation : l'édifice historique en grand péril
Les toitures du château et du campanile ne sont plus étanches. Les murs de soutènement formant l’enceinte menacent de s’effondrer par endroits. La maçonnerie et les façades des dépendances, dénaturées au XIXe siècle avec du ciment, sont très délabrées aujourd’hui. Le bois des fenêtres des combles se décompose et celles-ci nécessitent d’être entièrement remplacées.
Le château étant intoxiqué au plomb, les propriétaires se sont installés dans une caravane au sein du parc pour ne pas exposer leur jeune enfant.
A ce fait, la nature des travaux réside dans :
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La restauration intégrale de la couverture du château et du campanile,
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Le remplacement des fenêtres des combles,
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La consolidation et restauration des murs de soutènement ceinturant une partie du parc,
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La consolidation de la maçonnerie des communs et restauration complète de leurs façades.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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