Collégiale Notre-Dame de Quézac

Des infiltrations d'eau par la toiture ont détérioré les murs de la chapelle Saint-Joseph et de la sacristie. Le programme de travaux prévoit donc la restauration de la toiture, l'assainissement de la collégiale et la restauration de la chapelle Saint-Joseph.

Le premier édifice aurait été construit en 1052 en l'honneur de Notre-Dame de Quézac. La légende raconte qu'un laboureur trouva une Vierge Noire alors qu'il traçait un sillon. Il aurait alors ramené la Vierge dans l'église, mais elle disparut durant la nuit. Le lendemain on la retrouva à nouveau dans le sillon, et l'on décida de construire un oratoire à cet endroit. Assez rapidement, le lieu attire les pèlerins et un prieuré-cure s'installe. En 1365, le pape Urbain V, originaire des environs, érige le prieuré en collégiale, et la fortifie. L'édifice connait ensuite des périodes de troubles, d'abord au XVIe siècle avec l'attaque des huguenots dans le Gévaudan, puis durant la Révolution française. Il connait également un violent incendie en 1810. Au début du XXe, la Collégiale est décorée de tableaux et de fresques. En 1930, le porche est classé Monument Historique et le reste de la collégiale est inscrit en 2017. Elle abrite un calice, don du pape Pie X, qui avait été offert par la confrérie de Malte au Pape Leon XIII pour le jubilé de 1900.

Les élus de la commune de Quézac s'intéressent à ce patrimoine et son histoire. Ils s'engagent dans une démarche de sauvegarde parce qu'il est urgent et important de le protéger avant qu'il ne se dégrade plus. Il a donc été décidé de procéder en urgence à la restauration de la collégiale : toiture, vitraux… Par cette opération, les donateurs bénéficient de déductions fiscales importantes et allègent la charge financière des travaux envisagés.