Le projet : protéger des espaces sensibles dans la zone humide de la Resclauve
Au sein du site remarquable de la Resclauve, la flore et la faune sont très diversifiées du fait d’un grand contraste de milieux allant des plus humides aux plus secs. On y dénombre ainsi au moins treize espèces végétales et six espèces animales patrimoniales, dont un insecte endémique du Var, l’abeille de Perrin, et la truite endémique fario. La biodiversité du site est ponctuellement menacée par la fréquentation de loisir du Parc naturel régional (baignade en rivière et divagation dans la ripisylve), impactant sa régénération naturelle et favorisant l’échauffement de l’eau et des sols.
Les travaux envisagés prévoient :
- La restauration écologique de berges par génie biologique ;
- La mise en protection d'espaces sensibles ;
- L'aménagement de sentiers et de zones dédiées à l'accueil du public permettant d'orienter la fréquentation sur des zones moins sensibles ;
- L'aménagement d'un espace d'accueil et de sensibilisation.
Le projet permettra ainsi la préservation des 29,8 hectares de zones humides.
- Septembre 2023
Début des travaux de restauration écologique
- Décembre 2024
Date prévisionnelle de fin de travaux
Le lieu et son histoire : un intérêt archéologique et historique
Zone exceptionnelle, la zone humide de « La Resclauve » est une ripisylve (formation végétale se développant dans la zone frontière entre l'eau et la terre) le long de la rivière Caramy, affluent de l’Argens. Elle est associée à des prairies, des sources karstiques et des zones de concrétions calcaires végétalisées dans le cours d’eau. C’est également un site reconnu depuis les années 1940 pour son intérêt archéologique et historique (grottes ornées du Paléolithique).