Intérêt patrimonial
Construite en 1921, cette petite maison est composée de 3 pièces et un grenier. Associée à une saline et un jardin potager, elle était utilisée par une famille pratiquant la pêche côtière d’avril à octobre.
Presque tous les autres exemples de ce type de bâtiment ont disparu suite au déclin de la pêche artisanale et au rachat des terrains pour l’aménagement d’un aéroport. Elle fait donc partie des deux derniers témoins de cette activité indissociable de l’identité de l’archipel.
Projet de valorisation
Dans la continuité de son dernier occupant, Jules Girardin, qui prenait plaisir à raconter ses histoires de pêches et à montrer tout son matériel aux promeneurs, la maison et sa saline seront ouvertes au public et réaménagées à l’identique, comme témoignage de la vie des pêcheurs au début du XXe siècle.
Etat de péril et nature des travaux
Après le décès de Jules Girardin, le dernier pêcheur, la maison a plus ou moins été laissée à l’abandon et s’est grandement dégradée. L'altération de la charpente a provoqué l’affaissement d'une partie de la toiture, avec pour conséquence d'importantes infiltrations d'eau de pluie. Les bardages de bois extérieurs ne sont par ailleurs plus en état de protéger la maison lors des tempêtes hivernales qui sévissent sur l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon.
Les travaux prévus sont les suivants :
- Restauration complète de la structure de la charpente. Reprise des bardeaux des façades et toitures de la maison.
- Réfection de la clôture du terrain, qui renferme le potager. Restauration de l’échouage, avec son cabestan et les bois de saillage, ainsi que le mobilier extérieur lié à la pêche (étal de travail du poisson et civière portant les filets).
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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